Le transfert de connaissance : la pérennité assurée

PerenniteAssureeReconnaître la valeur des connaissances propres à une organisation, comprendre comment les partager entre les employés et les conserver lorsque ces derniers quittent leur poste, sont d’une importance primordiale pour le succès d’une entreprise. Ces éléments affectent toutes les compagnies, de la plus grande multinationale à la clinique du village. Explorons ensemble pourquoi le transfert de savoirs estessentiel, pourquoi il peut être difficile de mettre en oeuvre des processus de transmission des expertises et comment vous pouvez y arriver avec succès pour votre clinique.

Insaisissables connaissances?

Les compétences cumulées au sein de votre entreprise sont l’un des actifs les plus précieux et les plus sous-estimés. Bien que chaque individu, service ou succursale puissent disposer d’excellentes procédures en la matière, si cette information n’est pas partagée entre collègues ou documentée au sein de la clinique, on risque de perdre quantité de possibilités d’améliorer la valeur du service pour vos patients/clients, d’accroître la performance des interventions et de bonifier l’innovation au plan du service. Comprendre comment bien transférer les savoirs au sein de votre entreprise et être en mesure d’instaurer et d’appliquer les procédures à cet effet rendront votre clinique encore plus efficace, reconnue et profitable.

Les connaissances ne prennent pas toujours une forme concrète (document) et ont la propriété d’être en constance. Il s’agit d’information en mouvement, incluant à la fois le savoir formel et le savoir informel. Le savoir formel peut être quantifié ou codé, et comprend des documents tels que les codes de directives, les manuels de procédures et les rapports de ventes. Le savoir informel est plus éphémère et beaucoup plus difficile à quantifier. Il comprend les expériences, la compréhension ainsi que les observations.

Ces éléments étant identifiés, il reste à savoir si votre organisation est performante pour gérer ses expertises. Disposez-vous de codes de procédures et de rapports de ventes détaillés et facilement accessibles? Sont-ils à jour? Déployez-vous des efforts pour compiler les acquis de vos employés? Qu’arriverait-il si Paul était malade et devait cesser de travailler pendant six mois? Qu’arrivera-t-il quand Josée prendra sa retraite? Devriez-vous l’appeler sur le terrain de golf pour lui poser une question? Êtes-vous prémunis pour faire face à ces éventualités?

Une transmission efficace des connaissances est vitale lorsque des employés clés quittent l’entreprise. Chaque employé « pilier » est riche d’un bagage. Un transfert de connaissances réussi fait toute la différence entre colliger les acquis de l’employé avant qu’il ne parte et réacquérir à grands frais ces informations une fois que votre employé a franchi la porte. Un conseiller en ressources humaines (RH) peut collaborer avec vous et votre personnel pour vous aider à développer les outils qui vous permettront d’identifier, colliger et partager les connaissances de votre compagnie. Une firme spécialisée en RH vous aidera à créer les codes de procédures, rapports de ventes et bases de données clientèle essentielles pour optimiser et conserver vos précieux savoirs.

Quels obstacles se dressent devant vous?

Instaurer un système de transfert de connaissances peut sembler coûteux et exigeant en temps. Les organisations qui ont omis de prévoir le transfert d’acquis ont malheureusement souvent dû constater que ce laxisme était encore plus coûteux en termes d’expertise et de savoir-faire perdus. Ces informations bien répertoriées sous forme conviviale auraient pu être utilisées pour améliorer la relation avec le client, accroître l’excellence du produit/service offert et la performance au plan du fonctionnement quotidien.

Selon le Dr Gabriel Szulanski, de la Wharton School of Business, et pionnier dans le domaine de la gestion des connaissances, les obstacles à la transmission de savoirs comprennent :

• L’incompréhension de la part de ceux et celles qui détiennent les connaissances à reconnaître que celles-ci pourraient être utiles à d’autres;

• La capacité d’absorption du destinataire – même lorsque les employés sont au courant des meilleures pratiques, ils n’ont souvent pas les ressources pour les épouser de façon détaillée afin de les mettre efficacement en oeuvre;

• Le manque d’interactions entre la source d’expertise et le destinataire;

• Un manque de motivation ou d’incitatifs au transfert;

• Une culture organisationnelle qui ne favorise pas le partage des acquis;

• Un manque d’outils technologiques pour faciliter la transmission.

En réalisant à quel point il est important de s’accaparer les connaissances qui vous sont propres, vous pourrez mieux identifier et surmonter les obstacles au transfert de savoirs qui vous sont indispensables et dont souffre déjà le succès de votre compagnie. Seul un système pensé et mis en place par l’entreprise qui en bénéficiera permet d’identifier, d’appliquer et de conserver ces précieuses informations. De plus, le coût initial pour passer en mode « transfert de connaissances » sera largement compensé par les économies réalisées à long terme.

La valeur à neuf

ValeurANeufDe nos jours, exploiter une entreprise nécessite des investissements de plus en plus importants. Les équipements dans le domaine médical sont toujours plus coûteux et spécialisés. Les salles d’exposition, afin de recevoir vos clients, nécessitent des investissements croissants et doivent être mises à jour fréquemment. Il en va de même pour les bâtiments commerciaux (si vous êtes propriétaire de l’un d’eux).

Les montants indiqués sur vos contrats d’assurance doivent tenir compte de ces valeurs de plus en plus élevées et de l’évolution de vos besoins afin de respecter la règle proportionnelle (cette notion vous sera expliquée plus bas). Habituellement, la section « contenu » de votre contrat inclut les protections suivantes : équipements, marchandises et améliorations locatives. Il est presque devenu la norme de protéger ces biens en valeur à neuf. Pour ce qui est des marchandises, l’assureur vous protégera en valeur dépréciée ou au jour du sinistre.

Cependant en cas de sinistre, vous devrez respecter certaines obligations afin d’avoir droit à cette valeur à neuf :

• Reconstruire avec des matériaux ou remplacer avec des équipements similaires (bâtiment, équipement et améliorations locatives)

• Remplacer avec des matériaux et équipements neufs (bâtiment, équipement et améliorations locatives)

• Reconstruire le bâtiment sur les mêmes lieux et avec une affectation similaire. (bâtiment)

Une autre notion à prendre en compte devient primordiale concernant vos bâtiments. En effet, l’assurance valeur à neuf ne couvrira aucunement l’augmentation des coûts de reconstruction d’un bâtiment due aux dispositions légales (municipales). Certains bâtiments, puisqu’ils sont construits depuis plusieurs années, ont des droits acquis. Ainsi advenant un sinistre, la municipalité pourrait vous demander la reconstruction avec des matériaux différents qui reflètent mieux les nouvelles normes d’urbanisme du jour, par exemple. Pour être protégé contre l’augmentation de ces coûts de reconstruction, vous devez souscrire à une protection de dispositions légales.

Cet avenant à votre contrat d’assurance pourra vous protéger aussi contre la situation suivante : un sinistre touche 75 % de votre bâtiment. La municipalité vous demande la démolition de la partie non touchée et la reconstruction complète du bâtiment. Normalement si vous n’avez pas la protection de dispositions légales adaptées à vos besoins, l’assureur ne voudra pas vous indemniser pour la partie qui était encore viable de votre bâtiment (25 %). Pour avoir la certitude de profiter de la protection adaptée à vos besoins, nous vous conseillons de vérifier auprès de votre municipalité si de telles dispositions s’appliquaient à votre bâtiment et, le cas échéant, d’en mesurer la portée. Ensuite, avisez votre assureur ou courtier pour qu’il puisse adapter la protection à vos besoins.

La règle proportionnelle :

Selon l’Institut d’assurance du Canada, la règle proportionnelle se définit comme suit :

Règle de l’assurance de dommages suivant laquelle l’assureur n’est tenu de payer un sinistre que dans la proportion qui existe entre la somme assurée et la valeur réelle de la chose assurée.

Cette règle indique donc en pourcentage le montant minimal auquel l’assureur s’attend à ce que vous protégiez vos biens afin de ne pas être pénalisé en cas de réclamation. En assurance entreprise, cette règle s’applique normalement sur tous les types d’assurances biens (bâtiment, matériel, marchandise, perte de bénéfice, assurance locative). Voici un exemple d’application lors d’un règlement de sinistre :

• Contenu (améliorations locatives, matériel, marchandises) valeur réelle de remplacement : 1 000 000 $

• Montant d’assurance choisi par l’assuré dans son contrat d’assurance : 600 000 $

• Règle proportionnelle : 90 %

À la suite d’un incendie partiel survenu dans les locaux d’un optométriste, la perte réelle se chiffre à 300 000 $. L’assuré ayant une limite d’assurance de 600 000 $ croit qu’il sera indemnisé à la hauteur de 300 000 $. Or, si l’assureur décide d’appliquer la règle proportionnelle lors du règlement, ce dernier se verra indemniser pour un montant de 200 000 $. Pour établir ce montant l’assureur s’appuiera sur les calculs suivants :

1 000 000 $ (valeur réelle de reconstruction de l’immeuble) X 90 % = 900 000 $, soit le montant minimum auquel l’assuré aurait dû se protéger. Ensuite, l’assureur paie son client dans la même proportion à laquelle ce dernier s’est protégé : 600 000 $/900 000 $ X perte (300 000 $) = 200 000 $.

Beaucoup d’entre vous n’ont pas connaissance ou portent peu d’intérêt à cette règle primordiale de leur contrat d’assurance. Le fardeau d’évaluer les biens demeure à l’assuré lui-même. Ainsi, chaque gestionnaire devrait régulièrement effectuer une révision des valeurs nécessaires selon leur coût de remplacement (valeur à neuf ou dépréciée suivant la protection applicable à son contrat d’assurance). Fréquemment, ni votre courtier, ni vous-même n’êtes habilité à établir correctement la valeur de vos biens. Par conséquent, nous vous suggérons fortement de faire appel à des firmes d’évaluation spécialisées en valeur de remplacement, surtout en ce qui concerne les valeurs de bâtiments.


Sources :
http://chadextra.qc.ca/files/pdf/chronique/conformite/chron_confo_1003_fr.pdf
http://iadq.qc.ca/centre-linguistique/r.html?page=4&lexique=FA

Comment améliorer les retombées d’une base de contacts (2ème partie)

BaseContactLes entreprises actuelles font face à de nombreux défis et doivent s’ajuster à l’ère numérique. Mais pour cela il leur faut bien connaître leur public et livrer le message qui convient à chacun. La première partie de cet article, publiée dans notre édition précédente, abordait les informations de base comme le sexe et le groupe d’âge, mais aussi les réseaux sociaux et les infolettres envoyées par courriel. Voici la suite.

Une autre bonne pratique au niveau des communications électroniques consiste à croiser les informations de la base de données avec sa base de clients, ou même avec ses abonnés Facebook. Ainsi, il est possible d’envoyer des messages ciblés aux jeunes hommes, un message différent aux hommes plus âgés, et de répéter le même processus chez les femmes. Cette personnalisation de l’approche a fait ses preuves, et elle devient essentielle lorsqu’une compagnie prend de l’expansion et voit son bassin d’admirateurs ou d’abonnés grossir de façon importante.

Le réseau social Facebook est un outil de communication déjà très bien adapté à cette réalité. Il permet d’envoyer des messages différents sur les fils d’actualité en fonction du sexe, de l’état civil, de la formation, de l’âge, de l’emplacement, de la langue et des intérêts d’un individu. Il évite qu’un utilisateur francophone soit bombardé de messages anglophones, ou qu’un homme soit exposé à des publicités féminines qui ne l’intéressent pas. Au-delà des messages couramment affichés sur les fils d’actualité, les publicités payantes peuvent aussi être ciblées. L’argent investi sera donc utilisé pour ne rejoindre que les personnes concernées par cette publicité, contrairement à une annonce dans le journal, à la télévision ou sur un panneau d’autoroute. La compagnie ne dépensera pas inutilement pour afficher sa publicité à des gens qui ne la regarderont pas de toute façon.

Une entreprise qui possède une base de données à l’interne deviendra doublement efficace avec l’aide de Facebook. Comme il est possible de croiser la base de données interne avec celle de Facebook, une compagnie sera en mesure de savoir quels clients les suivent sur les réseaux sociaux. L’inverse est aussi vrai : une entreprise pourrait savoir quels clients ont profité d’une offre Facebook. Il sera également possible d’envoyer un message publicitaire aux seuls utilisateurs du réseau qui ont déjà fait un achat en magasin, par exemple.

La compagnie qui cherche à grossir sa base de données ne doit pas perdre de vue qu’une importante base de données de clients potentiels, mais où personne n’est vraiment engagé avec la marque, est beaucoup moins efficace qu’une base plus petite de clients déjà conquis. Une entreprise qui lance un concours nécessitant l’inscription à son infolettre verra sa base de données augmenter rapidement. Cependant, lorsque les infolettres partiront pour les premières fois, il n’est pas rare de voir des vagues massives de désabonnements. C’est un signe que la clientèle n’était pas dans sa cible et que les abonnés ne voulaient que profiter de l’offre ou du concours. C’est donc une pratique à double tranchant!

L’importance d’une base de données de clients n’est plus à faire. La majorité des entreprises en possèdent déjà à l’interne. Le problème est souvent lié à son utilisation; sans segmenter sa base de données, tous les renseignements deviennent futiles.

La segmentation peut se faire suivant des critères démographiques, comme décrits auparavant, mais aussi selon les actions qu’un client a déjà entreprises avec la compagnie : achat d’un produit X, date d’abonnement, retour de marchandise, etc. C’est en segmentant sa base de données que les communicateurs seront en mesure de trouver la bonne approche à utiliser!

MIDO 2015 enregistre un record d’assistance

Mido2015La 45e édition du Mido, qui s’est déroulée du 28 février au 2 mars à la Fiera Milano, en plein coeur de la capitale italienne de la mode, a battu tous les records d’assistance de son histoire. Précédée par une campagne publicitaire éblouissante, le salon milanais a accueilli plus de 49 000 visiteurs, dont 56 pour cent de l’étranger. Ces chiffres représentent une hausse de 8,7 pour cent par rapport à 2014, « ce qui en soi est extraordinaire, surtout compte tenu de l’économie incertaine à laquelle font face plusieurs pays », précisent les organisateurs.

« La nouvelle campagne de communication, le nouveau logo, des pavillons situés plus près du métro, un plan d’ensemble redessiné et plus efficace ont contribué à un espace d’exposition considérablement agrandi de plus de 10 pour cent et pouvant accueillir davantage d’exposants dont 150 nouvelles entreprises », explique Cirillo Marcolin, président du Mido. « Tous les espaces disponibles ont été réservés en quelques mois à peine. »

« Le nombre de pré-inscriptions en ligne avait de quoi nous rendre optimistes à la veille du jour de l’ouverture, et les résultats étaient très encourageants », précise le vice-président du Mido Giovanni Vitaloni. « Les visiteurs ont pu apprécier une structure d’accueil faite sur mesure pour eux et axée sur les différentes zones thématiques : Fashion District, Lenses, FAiR East pavilion et Design Lab, sans oublier la toute nouvelle aile Lab Academy, particulièrement appréciée. Les rencontres de l’espace Otticlub info ont attiré un public assidu et intéressé, un autre signe de l’atmosphère dynamique qui prévaut dans l’industrie. »

Le service « Deux trains pour le Mido » a contribué à accroître le nombre de visiteurs professionnels italiens. Par ailleurs, le marché domestique, apathique depuis un certain temps, connaît un élan, constatent les promoteurs.

L’édition 2015 lançait un nouveau projet, le Bestand Award 2015, prix attribué au kiosque s’étant le mieux démarqué pour transformer son espace d’exposition en un outil de communication et de représentation de la marque. Cette récompense, basée sur le plus grand nombre de votes des visiteurs, a été décernée à Blackfin pour son Black Shard, un décor postindustriel qui a véritablement conquis le public du Mido.

L’importance du Mido a été reconnue par le Ministère du développement économique qui a inclus le salon à son programme de promotion « Made in Italy » et qui, avec le concours de l’ICE (Agence italienne pour le commerce extérieur), a organisé un vaste événement où étaient conviés un grand nombre d’acheteurs internationaux et de journalistes.

« Les chiffres de ce record d’assistance sont éloquents », conclut Cirillo Marcolin. « Mido démontre un leadership incontesté sur la scène internationale et les résultats, dont nous sommes fiers, nous encouragent à demeurer le salon le plus attendu de l’industrie de l’optique. »

La prochaine édition se tiendra du 27 au 29 février 2016.

Des lunettes pour ÊTRE VU!

DossierLes tendances 2015 pour les lunettes sont d’affiner davantage les formes, de combiner les matières et de jumeler ou multiplier les coloris. Encore très inspirées des années 50 à 70, les montures de cette année sont offertes sous de multiples propositions par les fabricants les plus renommés. Leurs modèles donnent la possibilité de révéler certains aspects de la personnalité ou de jouer l’anonymat. Une chose est sûre, on ne cherche plus à cacher ses lunettes, mais bien à les exposer à tous les regards. Ceux et celles qui étaient contrits de porter des « verres » sont désormais bénis par l’aura de la Mode!

Habiller les yeux

ChloeJimmyDepuis quelques années déjà, l’industrie de l’optique s’en donne à coeur joie dans la création de lunettes. Finesse, délicatesse, légèreté ou franche épaisseur sont de rigueur. En ce qui concerne les couleurs, elles épousent autant la sobriété en montures transparentes, noires, havane ou unies que les motifs et imprimés les plus expressifs. Côté matière, l’acétate impose ses qualités uniques de robustesse et de souplesse et demeure le choix préféré pour la création infinie de styles en association avec d’autres matériaux tels que le métal, le bois, le cuir, la corne, la fibre de carbone, le titane, l’acier inoxydable. L’acétate est parfois incrusté de dorures et de strass. Les artisans de ces montures sont pour la plupart établis en Europe, travaillant avec minutie et apportant chacun à leur façon une touche personnelle à leur création. Ils empruntent encore et toujours à la mode vintage en offrant des montures dont les formes sont souvent généreuses et où l’oeil bénéficie d’une vue optimale.

 


Courant rétro encore et toujours

TrigonSalvatorreEncore très inspirées de l’esprit des années 50 à 70, les lunettes à la mode en 2015 sont plus travaillées dans les formes. D’ailleurs, les montures se présentent souvent en grand format, rondes ou rectangulaires ou se laissent apprécier avec leurs belles formes qui rappellent l’esthétisme d’une certaine époque. Elles font des clins d’oeil à l’art cinématographique où le porteur de lunettes devient à son tour le personnage central.

L’équilibre entre tradition et modernité est parfait pour ces nouvelles collections. Les envolées créatives des designers se ressourcent auprès des modèles oeil de chat pour femme, de l’effet papillon ou du classique aviateur – ce qui inclut les célèbres et indémodables Wayfarer de Ray-Ban. Ces formes ne cessent d’alimenter l’imaginaire des créateurs de tous les horizons.

En passant des contours surdimensionnés aux montures pourtant légères et colorées, les modèles 2015 s’approprient l’espace du visage pour ajouter beaucoup de caractère et surtout beaucoup de style.

Inutile de courir les friperies à la recherche de vieilles montures imposantes et originales puisqu’on en retrouve maintenant sur le marché pour toutes les bourses et tous les goûts. Nul besoin de prescription, non plus, pour se munir de lunettes et être dans le vent!

Légèreté et technologie de pointe à se mettre « sur » les yeux

OxibisDerrière l’apparente uniformité des modèles, il y a la conception, le choix des matériaux utilisés et des traitements. Aujourd’hui, les montures en plastique sont pour la plupart réalisées en acétate de cellulose, un dérivé du bois ou du coton. Issu de la famille des plastiques, l’acétate est très souple à travailler – aussi bien pour le fabricant que pour l’opticien – et très résistant dans le temps. Pour obtenir le fameux marquage CE (qui garantit une conformité aux exigences de sécurité et de santé), les montures devront subir de nombreux tests : contrôles dimensionnels, thermiques et mécaniques, pour vérifier la résistance aux torsions, aux chocs, à la transpiration de la peau ou aux fortes et faibles températures.

BossIl existe une très large gamme de matériaux : métal, plastique, acétate, titane, acier inoxydable, bois, corne, élastomère et substances combinées. L’acétate solide est offert dans plusieurs coloris et permet de texturer ou d’imiter des matières plus coûteuses à l’achat comme la corne ou le bois. La monture est souvent hybride, car elle offre aussi la possibilité d’incorporer le métal.

JFReyLes lunettes peuvent être choisies en fonction des besoins de chacun et surtout pour leurs qualités de légèreté, de confort, de souplesse, de résistance, ou même pour un critère hypoallergénique ou pour une raison purement esthétique.

Côté mode et tendance, on trouve cette année beaucoup d’effets de matière avec parfois des mélanges sophistiqués.

 

Pour le pur plaisir des yeux : des coloris et des imprimés

MarcOpoloQuant aux coloris tendance 2015, la grisaille et le froid de l’hiver s’éclipsent pour faire place aux regards qui s’affichent hauts en couleur même si l’on retrouve bien sûr dans les nouvelles collections un choix important de modèles pour les inconditionnels de l’écaille, du transparent, du havane ou du tout noir. Les verres miroir sur des montures à tons sobres ou colorés semblent être en vogue.

Les créateurs nous offrent un audacieux contraste de couleurs entre la face, les branches et les verres. Ils ont privilégié les couleurs flatteuses prononcées du violet, de l’orange, du rose et aussi le vert, fort présents cette année. Les lunettes bicolores deviennent sans conteste un grand classique et elles sont omniprésentes dans toutes les nouvelles collections 2015. Bref, il y en a décidément pour tous les goûts. Évidemment, le consommateur doit porter une attention particulière au choix de la couleur de sa monture pour qu’elle s’adapte bien à sa carnation.

Ainsi ce printemps le consommateur avide de nouveautés sera choyé par la multitude de montures aux styles les plus variés que leur proposent les concepteurs mode. Un choix épatant pour en mettre plein la vue!

DossierComplement

Des yeux qui picotent, brûlent ou rougissent? Vous avez une sensation de démangeaisons au visage qui vous oblige à cligner des yeux ou à vous gratter continuellement? Une allergie due à vos montures pourrait en être la cause.

Les réactions aux montures, quoique assez rares, se manifestent le plus souvent près des branches (à la hauteur des oreilles), soit près des joues, soit sur le nez. Elles apparaissent bien souvent à l’endroit où la monture touche la peau. Pour limiter ces effets désagréables ou tout simplement les éviter, il faut bien choisir et vérifier si les lunettes sont fabriquées avec des matériaux hypoallergéniques comme le titane ou le bêta-titane ou si elles sont en plastique.

Le diagnostic

Il peut être difficile d’affirmer qu’il s’agit vraiment d’une allergie oculaire en l’absence de diagnostic médical, car les mêmes symptômes peuvent apparaître pour une tout autre raison comme une conjonctivite ou un autre problème oculaire. Il est préférable de consulter un optométriste ou à la rigueur un ophtalmologiste et faire des examens médicaux complémentaires. En attendant de connaître le diagnostic, réduire le port de ses lunettes peut s’avérer judicieux pour vérifier si les désagréments sont bien liés à celles-ci.

Une fois le diagnostic établi, la décision de changer de montures revient bien sûr au porteur de lunettes. De même que la décision de prendre des médicaments comme des antihistaminiques, du sérum physiologique ou des larmes artificielles. Une médication atténuera les symptômes, mais, malheureusement, ne guérira pas l’allergie.

Quels sont les matériaux de vos montures?

LE NICKEL

L’allergie au sulfate de nickel est très courante puisqu’elle touche presque 10 % des porteurs de lunettes. Dans ce cas, les montures provoquent des démangeaisons aux yeux, parfois diffuses.

LE TITANE

Le titane, en tant que matériau dit biocompatible, est particulièrement bien toléré par la peau. Les montures en titane sont donc vivement recommandées en cas de sensibilité au nickel.

LE PLASTIQUE

Si vous souffrez d’allergie au plastique ou aux plastifiants, vous devez vérifier que votre monture n’est pas composée d’éléments plastiques comme l’acétate de cellulose ou le PVC.

DE NOMBREUSES AUTRES CAUSES

Une réaction allergique ou un eczéma peuvent être attribués à vos lunettes, mais aussi d’autres causes auxquelles on ne pense pas toujours : il s’agit d’être vigilant et se demander si, par hasard, il n’y aurait pas eu de changements en ce qui concerne le nettoyant pour ses verres (les produits de nettoyage contiennent souvent des hydrocarbures volatils), le parfum, le savon, ou la lotion pour le visage. Bref, il n’est pas simple de trouver la ou les causes d’une allergie.

Le retour du métal

OptikaMLunetterie Optika ajoute en 2015 pas moins de 15 nouveaux modèles pour hommes et femmes à sa collection Nat and Coco.

Les 10 nouvelles montures pour femmes offrent l’avantage d’un acier inoxydable très léger. « Tous nos modèles visent le confort et le style », explique son vice-président des ventes, Richard Allan. « Une recherche poussée nous a amenés à développer une composition d’acier inoxydable qui soit à la fois durable et extrêmement légère. »

Soucieuse de garder le même esprit que celui des acétates qui font le succès de la ligne, l’entreprise s’est penchée sur le découpage des couleurs. Ainsi peut-on voir sur le modèle NC1192 par exemple une application découpée de noir sur fond gris.

Lunetterie Optika vient de mettre à jour son site Web www.optikaeyewear.com pour inclure son catalogue en ligne et permettre à ses clients de commander directement en ligne.

Opto-Réseau nommé Détaillant Transitions de l’année 2014

RegardActionTransitions Optical a décerné à Opto-Réseau le prix de Détaillant Transitions de l’année au Canada, lors du 19e programme annuel Transitions Academy qui s’est tenu à Orlando fin janvier. Ce prix revêt encore plus d’importance quand on sait qu’il s’agissait aussi de la première nomination d’Opto-Réseau à titre de finaliste.

« C’est un honneur de remporter le prix de Détaillant de l’année. Une nomination est un accomplissement en soi, mais gagner, c’est tout simplement génial », déclarait Christine Breton, directrice générale d’Opto-Réseau. « Chez Opto-Réseau, notre mission est d’offrir des soins de la vue exemplaires et des produits adaptés aux besoins et à la personnalité de nos patients. Et pour nous, cela signifie offrir la gamme complète de verres TransitionsMD. Nous avons la chance d’avoir une équipe dévouée qui non seulement se sent à l’aise de recommander les produits Transitions à ses patients, mais qui croit aux verres Transitions. »

« Grâce à des initiatives de marketing innovatrices et de l’information interactive sur les produits offerts aux consommateurs, Opto-Réseau convainc ses clients sur la pertinence de verres Transitions en tant qu’excellente première paire, et pas seulement comme option », explique Isabelle Tremblay-Dawson, directrice du marketing de Transitions Optical au Canada. « Nous félicitons toute l’équipe pour les succès obtenus en 2014 et les remercions d’être un solide partenaire de Transitions. »

Loblaw Optical et Lunetterie New Look, finalistes du programme de Détaillant de l’année, ont aussi été honorés pour leurs programmes et leur engagement tout au long de 2014 à stimuler leur entreprise avec les produits Transitions.

Nouveau chef de la direction chez Ogi Eyewear

JosephTallierJoseph Tallier occupe depuis le 1er janvier le poste de chef de la direction de Ogi Eyewear, après six ans au sein de l’équipe.

Il a entamé sa carrière dans l’entreprise en septembre 2008 en tant que vice-président des ventes internationales. Son leadership a permis à l’entreprise de voir ses ventes grimper de 300 %, grâce à un marketing démontrant clairement les valeurs de l’entreprise, à une direction soutenue sur le plan du design des montures et à une insistance sur la promotion internationale. Il est devenu associé participatif en 2012 avant d’être promu à ce nouveau poste.

Joseph Tallier a entamé sa carrière professionnelle il y a 28 ans, d’abord comme représentant des ventes avant d’occuper plusieurs postes de direction dans diverses compagnies optiques aux États-Unis.

International Vision Expo sollicite vos propositions de cours pour 2016

VEWInternational Vision Expo & Conference invite des conférenciers potentiels (Canadiens également) à lui fournir des propositions de cours pour les salons Vision Expo East 2016 (14 au 16 avril 2016) et Vision Expo West 2016 (14 au 17 septembre 2016). Chaque candidat peut soumettre autant de cours que souhaité auprès du comité consultatif sur les conférences de International Vision Expo.

Bien que les soumissions puissent être présentées tout au long de l’année, les organisateurs invitent les personnes intéressées à déposer les leurs au plus tard le 20 février 2015 concernant la programmation 2016.

Le comité consultatif sur les conférences se réunira en mai 2015 pour développer le programme de formation de Vision Expo East 2016 en tenant compte des soumissions de cours colligées par son système de gestion des conférenciers. Vision Expo East propose traditionnellement près de 300 heures de cours sur la formation, axés sur le diagnostic de maladies et leur traitement, sur l’application clinique de produits et sur de saines solutions d’affaires.

Pour soumettre une proposition de cours à Vision Expo East 2016 ou Vision Expo West 2016, rendez-vous sur www.aievolution.com/VisionExpo.

Sàfilo et Jimmy Choo prolongent leur accord de licence

Safilo Le groupe Sàfilo et Jimmy Choo reconduisent leur entente jusqu’au 31 décembre 2018 pour la conception, la production et la distribution des lignes optiques et solaires éponymes. Selon le distributeur italien, cette prolongation reflète l’exceptionnelle croissance de ce secteur à travers tous les pays majeurs, particulièrement en Europe et en Amérique du Nord.

« Nous sommes fiers de compter Jimmy Choo parmi nos marques de luxe en pleine croissance », se réjouit Luisa Delgado, PDG du groupe Sàfilo. « Grâce à notre nouvelle implication commerciale de direction, nous voyons un grand potentiel d’expansion, plus particulièrement dans la région Asie-Pacifique, en Chine et en Amérique latine. »

« Nous sommes très heureux de prolonger notre partenariat avec Sàfilo », renchérit Pierre Denis, PDG de Jimmy Choo. « Nous apprécions cette alliance forte et collaborative. L’expertise de Sàfilo rehausse la qualité de notre marque auprès des plus importants points de ventes à travers le monde et nous sommes impatients d’étendre encore cette présence. »