Élégance rime avec légèreté!

Des lignes épurées, une profusion de couleurs et l’offre de légèreté pour le confort du porteur. Les créateurs nous étonneront toujours par leurs séduisantes et chics propositions!

La maison Francis Klein fabrique des lunettes en acétate et les montures pour femmes décorées de jolis détails sur les faces et les branches flirtent avec le style rétro. L’entreprise collabore avec des artisans français qui utilisent une large palette de techniques comme le burin, la gravure, le laser 3D et l’estampe. De plus, elle collabore pour ses séries limitées avec des artistes bijoutiers habitués à créer des bijoux pour la haute couture.

Modèle : Amboise
Renseignement : www.francisklein.com

 

Le modèle O2 est le dixième projet et le deuxième modèle unisexe de la collection Hoet Couture. Ces lunettes en titane sont produites en Belgique avec la technique du frittage laser 3D. Le design intemporel propose une monture ouverte au bord des verres qui le rend très reconnaissable. La structure semi-transparente en nid d’abeille, rendue possible grâce à la technologie haut de gamme, porte aussi la « griffe » Hoet Couture.

Modèle : O2
Renseignement : www.hoet.be

 

La nouvelle collection « Arabeschi », d’Italiana Design du designer Piero Massaro offerte, en édition limitée (100 pièces pour chaque modèle et couleur), puise son inspiration dans certains tableaux de Francis Bacon par le choix des acétates colorés et transparents présentant des contrastes affirmés. Les petits détails, comme les insertions sur les faces, sont quant à eux opaques ou brossés.

Modèle : Arabeschi
Renseignement : www.italianadesign.com

 

Les lunettes Tavat sont dessinées et conçues en Californie, dans les collines de Pasadena, mais fabriquées en Italie dans les Dolomites. La marque est née en 2010 avec la volonté de faire des montures qui couplent fonctionnalité et simplicité. Les formes sont iconiques et les inspirations sont empruntées au passé, mais travaillées avec des technologies d’avant-garde et des matériaux modernes. Les lunettes SoupCan reprennent et détournent le design des boîtes de conserve.

Modèle : SCO 23
Renseignement : www.tavat-eyewear.com

 

Rolf est la marque-chef de file des lunettes en bois. Le bois n’est pas seulement un matériau parmi d’autres, c’est l’âme de cette entreprise tyrolienne. Les lunettes se distinguent par la précision des détails, la légèreté et l’usage audacieux des nouvelles techniques. En 2013, Rolf a également lancé des collections en corne et en pierre, comme le modèle Break qui a remporté le RedDot Award 2018, un prix prestigieux récompensant la qualité du design.

Modèle : Break
Renseignement : www.rolf-spectacles.com

 

Nine propose sept collections conçues au Danemark et fabriquées en titane au Japon par des artisans qualifiés. La marque tire son nom du fait que chaque monture indépendamment de sa forme, de sa couleur et du matériau utilisé a toujours pesé neuf grammes ou moins. Il est possible de commander les plaquettes du nez en silicone ou en titane.

Modèle : Origin 2713
Renseignement : www.prismeoptical.com

 

Les montures de Glossi sont faites de polymères de plastique forts, flexibles et translucides.  Elles sont légères, durables et confortables à porter. Le devant de la monture est cousu à la main sur la barre du dessus à l’aide d’un fil de nylon d’une couleur différente. Les pièces interchangeables aux couleurs orange et blanc permettent de construire de multiples combinaisons.

Modèle : Joel
Renseignement : www.georgesetphina.com

 

Sabine Be, les montures sont conçues à la main en France. On retrouve des formes esthétiques parfois volumineuses et des couleurs détonantes. La marque française a été sélectionnée au grand prix Silmo d’Or 2015 dans la catégorie « Monture optique » avec son modèle « Be Cat’s ».

Modèle : Be Mood
Renseignement : www.sabinebe.fr

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Opticiens créateurs

Quelques outils pour une gestion efficace de vos employés

Le dossier de l’employé

Avoir une entreprise, qu’elle soit petite ou de plus grande importance, emporte toujours son lot de responsabilités. Avec ces responsabilités viennent également les tâches reliées à l’embauche des employés, à leur soutien pendant leur emploi et parfois, à leur congédiement.

Dans la majorité des petites PME, il n’existe pas de service de ressources humaines qui s’occupe à temps plein de la gestion des employés. C’est le président, le propriétaire, la conjointe ou encore un gérant qui s’occupe de la gestion quotidienne des employés, de leur embauche à leur fin d’emploi, le cas échéant. Plusieurs outils sont à leur portée pour limiter les problématiques qui peuvent survenir pendant la relation contractuelle avec lesdits employés.

D’une part, tel que nous vous le mentionnions dans notre dernier article, il est primordial qu’un contrat d’emploi écrit soit rédigé et contracté entre l’employeur et l’employé afin de bien établir les balises contractuelles. C’est la Loi sur les normes du travail (LNT) qui régit les parties en établissant un régime légal de travail qui porte à la fois sur les conditions d’accomplissement des tâches de l’employé et sur le maintien du lien d’emploi dans certaines circonstances.

Le contrat d’emploi prévoira certainement les modalités de rémunération, de congé, les tâches associées à cet emploi ou encore les clauses de confidentialités et de non-concurrence. Toutes ces informations sont nécessaires afin que l’employé et l’employeur puissent avoir une bonne relation d’affaires et évitent de nombreuses difficultés tout au long de la relation d’emploi.

Une fois l’employé engagé et le contrat signé, il est tout aussi important de conserver un dossier complet et écrit sur cet employé, afin d’être en mesure d’être bien outillé advenant une problématique. Il n’est pas rare qu’une instance gouvernementale puisse faire une demande par rapport à un employé pour des raisons fiscales ou autres. L’employeur pourrait également devoir soumettre des références relativement à cet employé, dans le futur. La compilation d’informations tout au long de la relation d’emploi avec l’employé permettra à l’employeur d’éviter plusieurs maux de tête, advenant que des informations lui soient demandées.

Le dossier employé est important pendant la relation d’emploi puisque c’est à cet endroit que seront compilés les avis à l’employé, les communications transmises et les demandes de la part de l’employeur. Le salarié fera plusieurs demandes de congé auprès de son employeur et une compilation de ceux-ci doit être rapportée dans son dossier. Lorsqu’un employé quitte pour un congé de maternité, de paternité ou parentale, il est important que toutes les informations pertinentes à ce congé se retrouvent dans le dossier de l’employé pour prévoir, d’une part le remplacement de cet employé, ainsi que la date de son retour. Une bonne gestion permet toujours de limiter les problématiques et conflits futurs. Ce ne sont que quelques exemples d’éléments qui pourraient faire l’objet d’une marque dans le dossier de l’employé, plusieurs autres mentions pourraient également y laisser leur trace.

Congédiement

De plus, il arrive que certaines mises à niveau doivent être apportées dans la prestation de travail que l’employé offre et un avis de conformité est donc nécessaire pour corriger la situation. Une gradation des avis est également utile si un employeur désire mettre fin à un emploi pour une cause juste et suffisante.

En effet, le congédiement d’un employé est toujours possible pour un employeur (sous réserve de certaines exceptions, article 124 LNT). L’employeur n’est nullement obligé de garder à l’emploi une personne; il peut mettre fin à ses fonctions en lui donnant un préavis raisonnable. Par contre, advenant qu’un employeur désire mettre fin à l’emploi d’un employé pour une cause juste et suffisante, c’est-à-dire pour des raisons valables lui permettant de mettre fin à son emploi, l’employeur devra avoir transmis des avis écrits démontrant lesdites raisons du congédiement. Débutant par un simple avis écrit, puis par une journée de suspension pour finalement aller jusqu’au congédiement, tous les manquements de l’employé devront être rapportés dans le dossier de ce dernier afin d’être en mesure de faire la preuve que le congédiement de cet employé était fait pour des causes justes et suffisantes au sens de la loi.

Il est à noter qu’un employé peut présenter une demande auprès de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) s’il estime qu’il a été congédié sans cause juste ou suffisante ou qu’un préavis non conforme lui a été fourni. La LNT prévoit diverses mesures de protection de l’emploi, et met à la disposition de l’employé des recours qui pourront être exercés selon les circonstances ayant donné lieu au congédiement. À ce moment, l’employeur devra démontrer qu’il était en droit de le congédier pour une cause juste et suffisante et son principal outil sera le dossier qu’il aura monté contre cet employé.

Obligations post congédiement

La rupture du lien d’emploi fait survenir les plus grandes difficultés d’application des règles régissant le contrat de travail. La relation entre l’employeur et l’employé devient généralement plus difficile à ce moment, mais les obligations contractuelles des deux parties continuent de s’appliquer. En effet, les obligations de confidentialité, de loyauté, de discrétion ou de non-concurrence survivront généralement à la rupture du lien d’emploi et chacune des parties devra s’y conformer. Advenant un défaut, des préjudices de part et d’autre pourront être subis et réparés via une demande devant les tribunaux judiciaires.

Si le contrat de travail est bien rédigé et qu’il est compris par chacune des parties; qu’un dossier employé a été dûment annoté tout au lieu de la relation d’emploi et que les parties continuent d’agir avec prudence et diligence dans le processus de fin d’emploi, il est fort à parier que la relation d’affaires se terminera plus doucement et sans embuche. Il faut simplement être bien organisé et s’assurer de toujours agir selon le principe de la bonne foi.

Par Me Catherine Lamarche

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Voici pourquoi vous devez porter des lunettes au travail

Un beau matin d’avril dernier, Lim Hyeon-ju s’est levée, comme tous les jours, à 2 h 40 et a décidé, sans aucune préméditation, de briser sa routine : elle s’est maquillée vite fait bien fait, ce qui est considéré en Corée du Sud comme une faute professionnelle pour une femme, et, surtout, elle n’a pas mis… ses verres de contact. C’est ainsi qu’à 6 heures les téléspectateurs l’ont vu présenter les nouvelles sur la chaîne MBC, naturelle, une paire de lunettes sur le nez.

Les médias sociaux se sont aussitôt enflammés, certains s’offusquant d’un tel sans-gêne, d’autres louangeant une telle audace. Il faut savoir qu’en Corée du Sud il est rarissime de voir à l’écran des vedettes portant des lunettes, en particulier les femmes, même si les statistiques officielles indiquent que 70 pour cent des Sud-Coréens de moins de 30 ans ont besoin de se faire corriger la vue. Comment expliquer un tel tabou ? En partie par le fait que l’image d’une femme qui retire délicatement ses lunettes a une forte connotation érotique, aux yeux des Coréens…

Mine de rien, cette anecdote m’a fait réfléchir lorsque je suis tombé dessus : n’aurions-nous pas, nous aussi, le même tabou ? D’ailleurs, combien de fois avons-nous vu une journaliste télé porter une paire de lunettes ? Difficile à dire, mais sûrement pas loin de zéro… N’aurions-nous pas, vous comme moi, de curieux a priori à propos du port de lunettes au travail ?

Prenons un exemple, au hasard : on dit que les lunettes donnent une image d’intellectuel, voire qu’elles sont carrément un signe d’intelligence. À raison ou à tort ? J’ai eu la curiosité de creuser la question, et ce faisant, j’ai fait une découverte renversante que je vais me faire un plaisir de partager avec vous.

La publication scientifique Nature a diffusé ce printemps une étude de Gail Davies, professeure de statistique génétique à l’Université d’Édimbourg, associée à près de 200 autres chercheurs, sur l’impact de la génétique sur les fonctions cognitives de l’être humain. Pour simplifier, disons qu’elle a regardé si certains de nos gènes avaient une influence sur notre intelligence. Pour s’en faire une idée, elle a analysé et croisé des données sur plus de 300 000 Écossais, et a ainsi mis au jour le fait que 148 gènes avaient bel et bien une incidence sur nos capacités intellectuelles.

Or, l’un d’eux concerne la vue. Tenez-vous bien, il y a un « lien positif » entre myopie et intelligence, de surcroît il semble qu’il y ait – les données à ce sujet sont encore insuffisantes pour pouvoir être catégorique – un « lien négatif » entre hypermétropie et intelligence. Autrement dit, quelqu’un de myope a de fortes chances d’être, par la même occasion, quelqu’un d’intelligent (ce qui n’est pas forcément le cas, en revanche, pour quelqu’un hypermétrope).

Résultat ? Si vous êtes myope, vous avez tout intérêt à porter des lunettes au travail, car c’est là un véritable signe d’intelligence ! Et donc, un atout indéniable sur le plan professionnel.

Prenons maintenant un autre exemple : on dit que les lunettes permettent de faire bonne impression au premier coup d’œil. Est-ce vrai, ou pas?

Neil Handley est conservateur du musée du Collège des optométristes, à Londres. Ses travaux de recherche sur le sujet lui ont permis de découvrir que, longtemps, les lunettes étaient perçues comme un « accessoire médical trahissant une déficience visuelle », si bien qu’il était souvent mal vu d’en porter au travail. Et puis, il y a de cela une vingtaine d’années, il est devenu « cool » d’en porter, « ce qui est survenu parallèlement au succès planétaire d’Harry Potter », note-t-il. Ce que confirme un nombre croissant d’études, qui montrent qu’à présent le port de lunettes « inspire confiance », et mieux, « donne confiance en soi ».

Du coup, les lunettes contribuent vraiment à donner une bonne première impression ; et ce, tout simplement parce que ceux qui en portent se sentent bien avec et parce que ce sentiment-là influence inconsciemment les autres. Subtil, n’est-ce pas ?

« C’est bien simple, les lunettes sont à présent une arme secrète d’une redoutable efficacité, a récemment confié Neil Handley au magazine Pacific Standard. Car elles peuvent influencer le résultat d’un entretien d’embauche, ou encore la décision prise à l’issue d’une réunion d’affaires. »

La question saute aux yeux : à quoi bon se priver de porter des lunettes au travail ? Car, comme par magie, elles envoient le message qu’on est intelligent, compétent et fiable. Autant d’avantages à même de surmonter les éventuels a priori négatifs et autres tabous d’arrière-garde qui perdurent dans l’imaginaire populaire.

D’ailleurs, un signe ne trompe quant au changement actuel de mentalités à propos des femmes qui portent des lunettes au travail : à la suite du précédent créé par Lim Hyeon-ju, la compagnie low-cost sud-coréenne Jeju Air a modifié son règlement vestimentaire pour autoriser les hôtesses de l’air à porter des lunettes en vol, en soulignant que « plus le personnel de vol se sentait bien au travail, meilleur était le service offert aux passagers ».

Bref, n’hésitez plus, portez fièrement vos lunettes au travail, même si cela peut encore surprendre certains. Car vous vous révélerez plus heureux, plus efficace et, donc, plus performant !

Par Olivier Schmouker

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5 conseils pour réussir la commercialisation de nouveaux produits


Commercialiser de nouveaux produits représente un défi. Vous pouvez être confrontés à plusieurs difficultés, dont le manque d’initiatives qui feront en sorte que l’intérêt des clients potentiels diminuera. Ou encore, croire que vos produits seront bien reçus sans faire trop d’effort. Pour surmonter ces obstacles, mettre en avant plan vos produits est la meilleure démarche à adopter. Comment faire ? Voici 5 techniques de marketing intéressantes à mettre en application.

1. Connaître votre marché

D’abord, avant de lancer vos produits sur le marché, assurez-vous d’avoir une bonne idée des besoins des consommateurs que vous ciblez. Pour bien les connaître, des tests de marché peuvent être réalisés de différentes façons, et ce, avec une petite quantité de vos produits. Vous pouvez, par exemple, distribuer des échantillons dans des événements ciblés ou encore organiser des «focus groupes» dans votre boutique pour avoir des commentaires en direct. Tout comme vous pouvez analyser votre concurrence directement sur le Web.

2. Personnaliser votre approche

Bien connaître les comportements d’achat de votre clientèle cible est très important. Le marché anglophone, par exemple, n’est pas le même que le marché francophone. Ils s’expriment et consomment très différemment. Vous devrez donc vous adapter et personnaliser votre approche. Évitez surtout de faire comme tout le monde et entrez plutôt dans la tête de votre clientèle cible. Rappelez-vous du précédent conseil. Peu importe la stratégie que vous utiliserez pour faire la promotion de votre entreprise ou de vos produits, vous devrez faire des tests pour trouver des approches qui vous seront uniques. C’est ce qui vous aidera, d’ailleurs, à bâtir une image forte.

3. Miser sur une excellente expérience client

L’expérience client est souvent considérée comme la clé du succès des entreprises qui se démarquent. Et cela se passe autant physiquement que virtuellement au moyen d’une infolettre, par exemple, d’un club d’utilisateurs privilégiés ou encore en profitant de toutes les occasions du calendrier (Noël, Pâques, Halloween, fête des Mères, etc.). Vous devez penser à poser des actions avant, pendant et après l’achat de vos produits. Autrement dit, vous devez faire en sorte que vos clients deviennent accros à ces derniers en créant un réel engagement avec eux. Cela augmentera les chances qu’ils parlent de votre entreprise dans leur entourage.

4. Concentrer vos efforts aux bons endroits

Vouloir être présent partout à la fois pour faire la commercialisation de votre produit est inutile. Cela s’applique autant en personne dans les événements que virtuellement sur les médias sociaux. Vous gagnerez, d’abord, à être présent là où se retrouve votre client idéal. À tire d’exemple, pour les médias sociaux, vous pouvez commencer par acheter de la publicité pour faire la promotion, sur Facebook, d’un modèle de monture de lunettes en vous assurant que votre publicité s’affiche bien auprès de votre clientèle cible qui peut être, ici, des jeunes femmes, entre 25 et 35 ans, de la ville de Montréal, intéressées par les accessoires tendances de la mode. Ensuite, selon votre budget et les ressources à votre disposition, un blogue ou des capsules vidéo pourraient suivre.

5. Rester flexible

Enfin, les différents outils visant à faire la promotion et la commercialisation de votre produit ne cessent de progresser, tout comme votre marché. Facebook est un bel exemple. Tout est en constant changement. Restez flexible, abonnez-vous à différents blogues traitant du marketing et entourez-vous de spécialistes pour vous permettre d’éviter des erreurs évidentes. Rappelez-vous, d’ailleurs, que le budget accordé à votre marketing devrait être celui du profit que vous avez réussi à gagner grâce à vos ventes. C’est la meilleure façon d’éviter bien des erreurs et de continuer à faire croître votre entreprise.

Par Kim Auclair

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Les adolescents : un marché à définir

Pouvoir d’achat exponentiel, grands utilisateurs du Web et des médias sociaux et hypersensibilité de leur image, les jeunes ne demandent pas mieux que d’être séduits par des produits qui exprimeront leur univers, mais comment les cerner et les rejoindre efficacement?

Les statistiques pleuvent à leur sujet : les adolescents de 15 à 19 ans représentent, selon Statistiques Canada, 23 pour cent de la population canadienne. Les 12 à 17 ans sont les plus grands utilisateurs de mobile et selon une étude de Pew Internet, un adolescent sur quatre aux États-Unis accède à Internet principalement sur son téléphone, et trois sur quatre depuis n’importe quel appareil mobile. C’est dire que cette tranche d’âge au Québec navigue beaucoup virtuellement, et par conséquent, modifie les habitudes d’achats dans le secteur du commerce de détail. De plus, ce segment de consommateurs au Québec possède un pouvoir d’achat de deux milliards de dollars par année sans omettre leur pouvoir bien réel d’influencer leurs parents quant à leurs décisions d’achats, et ce, pour 4 milliards de dollars par année.

On le sait, l’adolescence est une période d’ajustement, d’adaptation et de recherches identitaires qui sont nécessaires au sain développement de tout individu. Le marché de la lunetterie largement apparenté à celui de la mode apparait fort attrayant pour ce public cible aux caractéristiques variables. En tant que « cibles », les adolescents sont définis par leurs besoins d’appartenance et de reconnaissance vis-à-vis d’un groupe, d’une marque ou d’une célébrité. La tranche d’âge qui leur est attribuée est de plus en plus large et commence de plus en plus tôt! Il est donc important de leur dédier un espace de vente éloigné et différent de celui pour les enfants avec des marques bien spécifiques auxquelles ils peuvent s’identifier.

À ce sujet, Patrice Lagarde, président de l’agence de marketing Virus 1334 qui se spécialise pour le marché des 13 à 34 ans¹, dresse un portrait de ces jeunes consommateurs : « Il y a encore beaucoup trop d’idées préconçues au sujet du marché des jeunes. Virus 1334 se spécialise depuis douze ans auprès de cette cible, surtout ces cibles, car les comportements varient beaucoup d’un groupe d’âge à l’autre et du milieu. Nous raffinons au quotidien nos habiletés de communication et, bien sûr, l’explosion des médias sociaux change nos habitudes de communiquer. Cette façon d’entrer en relation très intime avec eux peut se révéler très efficace, mais aussi parfois catastrophique si vous ne vous entourez pas de spécialistes compétents pour encadrer votre communication.  Le choix de vos plateformes publicitaires et la façon de transmettre votre contenu le sont tout autant.  Combien d’entre vous ont partagé du contenu sur Instagram ou Snapchat, aujourd’hui? Je vais en surprendre plusieurs, les jeunes d’aujourd’hui écoutent encore la télévision et lisent toujours des magazines sur support papier2. Bien que chez Virus 1334 nous soyons très actifs sur les plateformes numériques, nous croyons tout de même que ces supports plus traditionnels occupent toujours une place très intéressante dans leur vie. Les lunettes sont plus qu’un appareil fonctionnel pour améliorer la vue. Les adolescents d’aujourd’hui cherchent dans ces accessoires de mode une façon de se forger une identité, une personnalité. Vous n’avez qu’à visiter une école privée par exemple, et vous serez surpris qu’au-delà des nobles aspirations de l’uniforme, le besoin d’affirmation de soi repose beaucoup sur les lunettes, les souliers et le manteau d’hiver. Les jeunes sont plus informés que jamais, ils naviguent à travers le monde d’un seul doigt, ils comparent et magasinent beaucoup sur le Web, mais ils recherchent aussi des expériences exceptionnelles en magasins.  Brisons immédiatement un cliché : les jeunes sont fidèles, peut-être même plus que les générations précédentes.  Toutefois, ils seront fidèles aux marques qui les écoutent et qui leur proposent des produits uniques et exclusifs. »

Selon la société lyonnaise Opal, distributrice et fabricante de grandes marques de lunettes de renommées dans le milieu du sport et de l’optique, comme la marque elevenparis, souligne dans le descriptif de ses produits, qu’au-delà de 12 ans, la segmentation du marché est plus tranchée et les adolescents ne se revendiquent plus que par les codes propres à leur âge. Pour les toucher, il convient de s’adapter à leurs outils de communication et par conséquent, utiliser les réseaux sociaux comme Instagram, YouTube, WhatsApp ou Snapchat. La marque elevenparis propose des montures citadines en métal ou en acétate aux formes variables, qui sauront plaire aux adolescents.

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La société WestGroupe utilise également les médias sociaux pour rejoindre cette jeune clientèle : Instagram, YouTube, Facebook répondent présents pour montrer ses nouveaux modèles aux jeunes comme les marques FYSH aux formes et couleurs vibrantes ainsi que KliiK denmark inspirée des lignes modernes et épurées du design danois. Ces montures sont à la fois discrètes et stylées, conçues spécialement pour les consommateurs au visage plus petit et un sens marqué du style.

mod. K-626

Jacinthe Laurendeau, opticienne de formation et présidente de LNLC inc. et directrice de mise en marché pour le Groupe Vision NewLook explique la stratégie de l’entreprise qui possède plus de 80 succursales au Québec et en Ontario : « Il y a plusieurs années, la question était si vous avez les moyens vous faisiez de la publicité à la télévision sinon les imprimés ou le journal local étaient privilégiés. Maintenant, nos moyens de communiquer sont presque infinis et il faut cibler le canal pour parler à nos clients. Nous sommes présents sur Instagram, sur Facebook, sur YouTube et nous faisons du Web télé. Notre fil Instagram est nourri de notre look book qui contient nos collections et il est renouvelé chaque saison en modèles pour femmes et hommes. Notre stratégie sur Instagram est vraiment jeune et mode. Tandis que sur Facebook, nous retrouvons plus d’informations sur notre expertise, car nous nous adressons à une autre clientèle plus âgée que sur Instagram. Il s’agit d’une stratégie sur laquelle nous travaillons beaucoup. »

Les influenceurs de la mode

Est-ce toujours efficace de se servir d’égéries ou de vedettes pour représenter les produits auprès des adolescents? Sur ce point, Patrice Lagarde apporte des nuances : « Se servir d’égérie ou de personnalités connues peut se révéler gagnant selon l’artiste choisi. Il y a des marques comme Converse qui ont distribué leurs chaussures à plusieurs artistes de la scène musicale. Les jeunes essaient souvent de calquer le style de certains artistes inspirants. Certaines campagnes se sont constituées avec la présence d’influenceurs, par exemple, sur YouTube, le produit est intégré lors de la présentation d’un youtubeur. Ce n’est pas une publicité qui annonce aux consommateurs un deux pour un. Les produits sont plutôt reconnaissables et intégrés dans le quotidien de l’influenceur et lors du visionnement, le jeune décidera s’il veut s’approprier le produit. Cependant, ce genre de placement de produit n’obtient pas toujours le succès escompté. C’est très frustrant pour des administrateurs d’entreprises, en 2018, de confier sa marque aux consommateurs et très difficile de devoir réinventer la recette publicitaire qui fonctionnait jadis si bien.»

La musique, la mode et les réseaux sociaux marque d’une façon indéniable le quotidien des ados, surtout les influenceurs, souvent des personnalités telles qu’un chanteur, un acteur, un top model ou un humoriste. C’est pour répondre à ces envies qu’elevenparis (Opal) s’entoure d’égéries prestigieuses, comme le rappeur Wiz Khalifa, le top model Kate Moss ou encore Paméla Anderson et Gabriel Kane, misent en image par l’illustre photographe Mathieu César. La marque de mode utilise également les graphismes du célèbre artiste urbain : Banksy. Elle collabore autant avec de jeunes artistes qu’avec de grandes entreprises comme Universal Music, Warner, Nickelodeon et Disney.

Les ventes de lunettes en lignes représentent 6,6 pour cent du total des ventes pour les très gros utilisateurs du Web. On prévoit qu’en 2021, il y aura 2 millions de lunettes vendues sur internet3.

L’expérience en boutique

Jacinthe Laurendeau rappelle que « La clientèle aime toucher et essayer le produit et apprécie l’expertise du professionnel. Nous on offre notre catalogue de montures sur le site Web. Les clients peuvent faire une présélection, choisir des montures, faire la liste de montures et envoyer sa liste à essayer en boutique. C’est dire que le client arrive en magasin et a fait une présélection. C’est notre façon de faciliter le choix de ce segment de clientèle très présent sur le Web. Bien sûr, avec l’expertise professionnelle en magasin, les professionnels de la vue encadrent bien le client en fonction de son choix final en tenant compte de sa prescription et de ses besoins visuels. »

On le voit, la compagnie Bonlook qui n’était présente que sur le Web ouvre maintenant des boutiques-kiosques. Plus intéressant encore pour le jeune client qui se déplace en boutique, c’est l’expérience, toucher, essayer et se faire conseiller sur le produit. Ainsi un professionnel de la vue qui maîtrise les informations en termes de matériaux utilisés et de design pour chacune des collections qu’il offre pourra non seulement présenter les lunettes, mais aussi les valeurs associées à la marque. Certaines collections comme Ray Ban possèdent une forte culture et ce genre de détail peut influencer le choix des jeunes.

mod. RX6589

Les nouveaux modèles proposés et les tendances du marché 2018

« L’acétate est encore très présent, par contre, il est devenu plus fin et plus coloré. Il y a beaucoup de cristal transparent offert dans une vaste palette de couleurs éclatantes. C’est le retour du métal combiné à l’acétate avec des formes rétro plus subtiles par des formes arrondies. La clientèle adolescente représente un bon pourcentage de nos clients. Chez NewLook, nos clients sont dans toutes les catégories d’âges. Les adolescents suivent de très près les tendances et peuvent être très stylisés. Phénomène intéressant, c’est souvent la jeune adolescente qui a vu des modèles sur Instagram qui amènera sa mère à changer de style. Les adolescents ont beaucoup d’influence sur la décision d’achat de leurs parents », mentionne Jacinthe Laurendeau.

À ce propos, les adolescents ainsi que les enfants en bas âge exercent une influence considérable sur leurs parents en matière d’achat de biens. Selon le site Web Packaging Digest, pour la seule année 2013, aux États-Unis, les enfants, en tant qu’influenceurs auprès de leurs parents, seraient responsables d’achats évalués à 600 milliards de dollars américains. D’après un rapport paru sur le site Web de Marketing Charts, 96 pour cent des adolescents américains auraient un certain degré d’influence auprès de leurs parents dans le processus d’achat de leurs vêtements. Pour les produits d’hygiène personnelle et les chaussures, cette proportion est de 93 pour cent. Lorsque vient le temps de choisir un restaurant-minute, 95 pour cent des adolescents auraient leur mot à dire. Si les adolescents influencent le choix de leurs parents dans l’achat de produits pour lesquels ils seront les premiers consommateurs (nourriture, jeux, fournitures scolaires, vêtements), ils ont aussi un poids lorsque vient le temps, pour un ménage, de se procurer des biens plus chers comme un téléviseur, un ordinateur ou même une automobile familiale. Rappelons que l’influence de l’adolescent dépend de plusieurs facteurs socioéconomiques, comme la taille de la famille ou encore le revenu familial.

Shaleen Ratansi, directrice du marketing chez WestGroupe, remarque que le style rétro demeure très populaire ainsi que les lunettes avec des faces surdimensionnées (oversize) et des silhouettes amincies. « Nous constatons cependant, une tendance vers les couleurs vives.  Nous avons eu beaucoup de succès avec les différentes finitions pour l’acétate tels les finis mats, soft touch. Alors que l’acétate demeure en vogue, nous avons de plus en plus de demandes pour des métaux de style rétro. »

Plan « B » Alternative Eyewear propose 10 modèles de la marque Ice Cream. Des montures fabriquées de métal et d’acétate aux couleurs éclatantes et aux formes plus rondes d’inspiration rétro. Les faces des lunettes offrent des combinaisons aux couleurs vives et éclatantes comme le rose, le rouge et le bleu électrique.

mod. IC9106

ic! berlin étonne et détonne avec son produit phare : des lunettes en métal fin découpé dans des feuilles de métal avec un système de charnières sans vis. Le résultat est à la fois surprenant d’un point de vue esthétique, léger et incontestablement branché.

mod.konstanzeAurora

Marchon, avec ses marques Nike et Calvin Klein mise sur une clientèle adolescente sportive et urbaine. Tout comme Marcolin avec sa marque Timberland.

mod. Nike 5004

La marque française Lafont propose pour les adolescents des montures avec des faces aux formes uniques en acier inoxydable. Quatre modèles disponibles : CLIC, CLAC, CHUT et CRAC avec un choix de couleurs vives. Les lunettes sont offertes dans des finitions mates ou polies.

Tandis que le designer Jean-François Rey propose, pour les garçons de 12 à 16 ans, le modèle Cactus, une lunette fabriquée en acétate (Mazzucchelli) et métal. L’acétate est travaillé pour donner un effet écaille bleu/noir très lumineux.

mod. Cactus

Pour sa part, Sàfilo présente le modèle, pour la gent féminine Tommy Highfinger où la monture combine acétate et métal décliné dans un choix de coloris éclatants.

mod. TH 1540

De toute évidence, les adolescents raffolent des multiples styles et propositions en lunetterie qui florissent comme une promesse de mieux-être. Les créateurs de tous les horizons répondent à l’appel en alimentant leur imaginaire au moyen de montures inspirantes faisant la promotion de leur individualité. Il appartient aux professionnels en boutique d’accueillir et d’accompagner cette clientèle de façon personnalisée pour répondre à leurs besoins de vivre une expérience unique.

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Sur la planète Ados


1.Deux autres agences de marketing ont depuis été créées, une axée sur les personnes de plus de 50 ans, Éminence grise, et, plus récemment, Microb, pour les familles avec de très jeunes enfants.
2.Magazines Canada révèle que 93 pour cent des jeunes de 18 à 24 ans préfèrent un magazine papier.
3.Source : emarketer août 2018/ccs insight 16 mars 2017