Comment les consommateurs perçoivent-ils leurs professionnels de la vue?

Comment les consommateurs perçoivent-ils leurs professionnels de la vue?

Les perceptions erronées sur les professionnels de la vue sont étonnamment communes, révèle un nouveau sondage effectué auprès des consommateurs par Transitions Optical, lequel suggère aux intervenants de la vue et de la santé une approche plus collaborative aux soins et à l’éducation des patients. Le sondage, effectué auprès de 1 016 Canadiens, a exploré les perceptions partagées par les consommateurs sur leurs professionnels de la vue, ce qu’ils pensent de l’importance des soins collaboratifs ainsi que les implications liées à la confiance des patients et de leurs habitudes d’achat.

Si une légère majorité des consommateurs (53 pour cent) estiment que les professionnels de la vue ont leurs intérêts à cœur, ils sont tout de même principalement perçus comme des gens d’affaires (44 pour cent) plutôt que comme des professionnels de la santé (40 pour cent). Une importante minorité (19 pour cent) croit même qu’ils diraient à un patient que sa vue a changé, simplement pour lui vendre des lunettes ou des verres de contact. Un autre 15 pour cent des Canadiens affirment ne pas croire que les professionnels de la vue ont leurs intérêts à cœur.

« Les résultats sont pour le moins surprenants et même difficiles à avaler dans certains cas, étant donné le dévouement de la plupart des professionnels de la vue concernant les soins prodigués aux patients », affirme Tim Schmidt, chef du Service des relations avec l’industrie et de l’éducation, de Transitions Optical au Canada. « Cependant, ils nous démontrent l’importance de l’éducation et nous incitent à nous assurer que les patients comprennent bien le rôle des professionnels de la vue et saisissent en quoi les services fournis leur sont bénéfiques. »

Selon le sondage, l’opinion des consommateurs sur leurs professionnels de la vue peut avoir un impact important sur leur loyauté.

La plupart des consommateurs (80 pour cent) ont correctement décrit le rôle de l’opticien dont la fonction principale est de vendre des produits d’optique. Cependant, certains ne savent pas faire la différence entre les tâches qu’exercent les opticiens et celles des autres professionnels de la vue. En effet, 45 pour cent pensent que les opticiens peuvent évaluer la vision et diagnostiquer les problèmes et les troubles de la vue. De tous les professionnels de l’optique, les opticiens sont les plus souvent considérés comme étant des gens d’affaires (68 pour cent). Ils sont aussi ceux qui sont le moins bien perçus, 27 pour cent des patients canadiens croyant même que les opticiens n’ont pas leurs intérêts à cœur.

La plupart des consommateurs (84 pour cent) ont correctement décrit le rôle de l’optométriste comme étant la personne qui évalue la vue et délivre les prescriptions de verres ophtalmiques ou de lentilles cornéennes. Par contre, seulement 64 pour cent comprennent que les optométristes peuvent déceler des maladies oculaires et seulement 62 pour cent ont précisé qu’ils pouvaient examiner les yeux pour identifier des maladies comme le diabète ou l’hypertension.

Le rôle des ophtalmologistes est assez bien connu, avec 85 pour cent des consommateurs décrivant correctement ces professionnels comme étant ceux qui font des chirurgies et 77 pour cent indiquant qu’ils peuvent prescrire et administrer des médicaments.

Presque tous (91 pour cent) les Canadiens sondés accordent une grande importance au partage d’information entre les professionnels de la vue et plus de la moitié (54 pour cent) considèrent extrêmement important que les professionnels de la vue communiquent avec eux et fassent part de leurs recommandations (diagnostic et traitement) à d’autres professionnels de la vue qu’ils ont consultés ou pourraient consulter.

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(Transitions – Tableau ci-après. MARCO, SI C’EST TROP LAID, DIS-LE MOI ET JE RENTRERAI LES DONNÉES POUR QUE TU FASSES MIEUX. MERCI)

                                                                                                                               

Perceptions des professionnels de la vue

 

Guidée Professionnel de la vue Ophtalmologiste Optométriste Opticien
A l’intérêt de ses patients à cœur 53% 66% 60% 30%
Se soucie personnellement de ses patients 45% 55% 53% 26%
Est une personne d’affaires 44% 26% 37% 68%
Professionnel de la santé qualifié 40% 79% 66% 20%
Me dirait que ma vue a changé pour me vendre des lunettes ou des verres de contact 19% 9% 21% 39%
N’a pas l’intérêt de ses patients à cœur 15% 10% 11% 27%
Aucune de ces réponses 14% 9% 9% 9%

Renoma : du véritable cousu main

Renoma : du véritable cousu main

En hommage à l’esprit mode et couture de la marque éponyme, la nouvelle ligne Renoma propose un système exclusif de fixation par fil.

Composant un véritable patchwork de métal, cette audacieuse technique d’assemblage de grande précision est une première en lunetterie et constitue un véritable défi.

Sans collage ni soudure, les pièces d’inox sont ajustées et fermement soudées par un tissage de fil nylon. Cette qualité de finition exceptionnelle propulse la ligne au rang de collection très haute couture, propice aux superpositions de métal, aux jeux de couleurs et aux effets mat/brillant.

Nikon lance un nouveau matériau 1.74 ultra-mince et ultra-résistant

Nikon lance un nouveau matériau 1.74 ultra-mince et ultra-résistant

Optique Nikon Canada a été le premier laboratoire optique à lancer les lentilles d’indice 1.74 en 2000. Son nouveau matériau 1.74 est encore plus résistant, avance l’entreprise. Les résultats de tests effectués par un laboratoire indépendant ainsi qu’à l’interne ont démontré qu’il est trois fois plus résistant aux fissures, trois fois plus flexible, et 50 % plus robuste que le 1.74 de première génération.

Pour ceux qui recherchent un verre optique particulièrement esthétique, Nikon offre les lentilles plastiques à ultra haut indice 1.74. Ce matériau ultra mince et léger procure une image d’aspect naturel et une lentille dont la courbure et l’épaisseur sont flatteuses.

Parce qu’il est 50 % plus fin que les lentilles standards de plastique, le matériau 1.74 permet aux clients les plus exigeants de porter n’importe quel type de lentilles, incluant maintenant la NL5AS Transitions®.

Les verres NL5AS Transitions sont proposés en gris et en brun, dans une sphère totale de +8.00D à -16.00D, avec cylindre de -4.00D. Les revêtements SeeCoat Plus, HCC ICE et HCC sont également proposés pour les lentilles surfacées. Le verre NL5AS Transitions bénéficie d’une protection UV400 intégrée et d’un confort visuel exceptionnel.

Impression FreeSign maintenant disponible au Canada

Impression FreeSign maintenant disponible au Canada

Rodenstock Canada lançait dernièrement au pays le verre Impression FreeSign. Il permet au professionnel de déterminer lui-même les trois principales zones de la lentille – proche, intermédiaire et éloignée – selon les besoins spécifiques du client.

FreeSign s’adapte également au format et à la grandeur de la monture et tient compte pour chaque client du vertex, de l’inclinaison et de la courbure. Cette prescription est établie à l’aide du programme Impression Consulting, un logiciel convivial qui fournit des résultats précis et complets en un court délai.

Les professionnels de la vue peuvent désormais adapter les prescriptions selon des usages spécifiques : un large champ périphérique pour les camionneurs, un plus grand champ visuel rapproché pour les comptables, une zone intermédiaire plus importante pour les conférenciers ou les professeurs qui se servent d’un lutrin.

Les verres Impression FreeSign s’adaptent parfaitement selon les besoins de chacun.

Une campagne de marketing réussie

Une campagne de marketing réussie

En juin 2011, COS a lancé un plan d’affaires conjoint avec Silhouette, le Joint Business Plan (JBP), qui visait à renforcer la position de COS et des professionnels de la vue dans l’environnement concurrentiel de l’industrie de l’optique. Cette campagne marketing stratégique de huit semaines avait pour but d’amener les consommateurs à se rendre chez les professionnels de la vue participants. COS a communiqué la promotion via une variété de médias, dont la radio et le Web. Les messages radio, les bannières Web, les courriels promotionnels et le référencement Web convergeaient vers un seul et même endroit : le microsite créé pour la campagne Soyeztransparent.ca.

Ce site offrait aux consommateurs la possibilité de se renseigner sur les produits Silhouette et sur les détails de la promotion, de télécharger un coupon rabais et de chercher les détaillants participants dans un localisateur de magasin en ligne. Durant la campagne, le microsite a enregistré près de 40 000 visites, générant le téléchargement de plus de 1 250 coupons. La compagnie a pu observer une augmentation des ventes de montures percées Silhouette de 17 % chez les comptes participants pour la période de mai-juin 2011, par rapport à celle de 2010. En plus de la campagne média, ces résultats s’expliquent par une motivation plus élevée chez les détaillants participants que chez les non-participants. « Les résultats ont été surprenants; dans le Web, le taux de conversion normal pour les coupons téléchargés est de 1 % pour tout produit et service confondu.  Pendant les huit semaines du JBP, nous avons enregistré un taux de conversion de 3,1 %, un succès pour cette campagne convergente. En effet, ceci démontre la capacité de COS à identifier et rejoindre le consommateur cible Silhouette en ligne et sur le reste des médias », explique le directeur du marketing chez COS, Manuel Magini.

Silhouette et COS félicitent tous les bureaux optiques qui ont participé au JBP à travers le Canada. Le prix du bureau d’optique le plus performant de la campagne revient à Ivan Optical, Ontario. Il gagne un voyage d’une semaine en Autriche pour visiter Salzbourg, Vienne et la manufacture Silhouette, dans la ville de Linz. La valeur de ce prix est de 4 000 $.

Ogi Eyewear distribuera directement ses montures au Canada

Ogi Eyewear distribuera directement ses montures au Canada

Ogi Eyewear vient d’adopter une nouvelle structure de distribution directe. La compagnie précédente Ogi Canada ne distribuera plus les montures au pays. Les commandes et envois seront dorénavant assurés par Ogi Eyewear North America.

« Au cours des trois dernières années, Ogi Eyewear a perfectionné sa distribution de produits. L’implantation d’un logiciel SAP nous a permis d’atteindre un taux d’excellence du service à la clientèle, évalué à 99 pour cent à l’échelle mondiale », précise Joe Tallier, vice-président des ventes mondiales chez Ogi Eyewear. « Aux États-Unis, notre service à la clientèle est vraiment hors pair et nous souhaitons importer au Canada cette excellence. Nous avons réussi à monter une belle équipe des ventes et sommes heureux de saisir l’occasion pour annoncer la nomination de Guy Boucher au poste de directeur des ventes pour le Canada. Sa grande expérience et sa réputation sans failles lui seront utiles dans la composition et la formation de notre nouvelle équipe des ventes. »

Ogi Eyewear North America distribuera auCanadales montures Ogi Eyewear, Ogi Kids, Seraphin et ScojoNew York.

Monika Schnarre dévoile sa collection solaire

Monika Schnarre dévoile sa collection solaire

Riche d’une expertise dans la haute couture en tant que mannequin, Monika Schnarre lance sa ligne de montures solaires. La nouvelle ligne éponyme comporte 11 solaires, dont la gamme varie du modèle hollywoodien « discrètement » voyant à la monture aviateur classique. Toutes les lunettes de la collection arborent la signature MS dans les tons de rose et de chocolat brun – ses couleurs fétiches –  et peuvent être dotées d’une prescription.

La monture MS 4700 donne le ton à cette ligne solaire. Voyant, mais pas trop, souligné par un motif finement découpé au laser sur les branches, le modèle convient parfaitement à la femme élégante, peu importe l’occasion.

Essilor crée un nouveau standard de protection des yeux contre les UV

Essilor crée un nouveau standard de protection des yeux contre les UV

Essilor annonce le lancement de Crizal UV, le verre correcteur qui protège le plus efficacement les yeux des rayons UV. Cette innovation est disponible au Canada sur les verres Crizal Sapphire UV, Crizal Forte UV et Crizal Sun UV, et sera étendue à toute la gamme des verres Crizal à l’été 2012. Essilor présente également le Eye-Sun Protection Factor (E-SPF), un nouvel indice destiné à sensibiliser les consommateurs à la nécessité de protéger leurs yeux contre les rayons ultraviolets.

La plupart des verres empêchent la transmission des rayons UV au travers de la face avant du verre. Mais, jusqu’à aujourd’hui, même les meilleurs verres ne protégeaient pas contre le danger des UV provenant de l’arrière et des côtés du verre, qui peuvent pourtant représenter jusqu’à 50 pour cent des UV nocifs. Essilor innove aujourd’hui avec Crizal UV, un verre doté d’un nouvel antireflet en face arrière, qui élimine la quasi totalité des UV reflétés vers l’oeil, tout en maintenant une parfaite transparence. Cette innovation pourra bénéficier à l’ensemble des porteurs de lunettes, quelle que soit leur correction, au quotidien, tout au long de l’année. Cette solution renforcée contre les UV est disponible autant sur les verres clairs que sur les verres solaires, avec Crizal Sun UV.

Par ailleurs, pour mieux sensibiliser les consommateurs à la nécessité de se protéger contre les UV, Essilor a développé un indice international de protection des yeux, l’E-SPF, semblable au système utilisé pour mesurer l’efficacité anti-UV des produits de soin de la peau et de protection solaire. Selon une étude IPSOS Omnibus récemment réalisée en Europe, plus de deux tiers des consommateurs ne savent pas que les verres correcteurs clairs peuvent protéger des rayons UV et plus de 90 pour cent d’entre eux reconnaissent l’utilité d’un indice de protection UV spécifique aux verres de lunettes. Ce système de mesure a pour vocation d’aider les consommateurs à comprendre le niveau de protection UV offert par leurs verres. Les valeurs de l’E-SPFvarient de 2 à un maximum de 25 pour les verres correcteurs clairs et peuvent atteindre 50+ pour les verres solaires. Avec un indice E-SPFde 25, les verres Crizal UV sont les seuls à offrir le niveau de protection le plus élevé dans la catégorie des verres clairs de tous les matériaux, à l’exception d’Orma (matériau organique avec indice de réfraction de 1,5). Ils devancent ainsi largement les autres verres du marché.

Le protocole Eye-Sun Protection Factor, développé et approuvé par des scientifiques indépendants, garantit une mesure objective du niveau de protection global apporté par un verre.

Une réussite toute en équilibre

Serge Paquet
Une réussite toute en équilibre
ParIsabelle Boin-Serveau

Parfois, Serge Paquet s’interroge sur ce qu’aurait pu être son existence s’il n’avait pas été accepté en optométrie. Il n’a malheureusement pas de réponse, mais cela ne l’empêche pas de se considérer comme très chanceux d’exercer une profession qu’il aime et « d’être à mon compte depuis pratiquement le tout début de ma carrière ». C’est vrai qu’en tant qu’entrepreneur, il faut souvent travailler davantage. Mais, il est aussi vrai que l’on se sent plus libre. « Et cette liberté-là, cela vaut de l’or! », s’exclame-t-il.

Serge Paquet, qui a grandi à Neufchâtel (ville de Québec), n’a pas suivi les traces de son père fonctionnaire, mais a bien compris l’importance de la valeur que représente le travail. Nul besoin de ressentir l’appel divin, pour construire les voies de son destin… Le jeune homme a plutôt été influencé par l’optométriste Léonard Noël, gendre d’un couple d’amis de la famille. « J’étais attiré par le côté mystérieux de la salle d’examen. Je suis allé le voir et il m’a tout montré. J’ai immédiatement aimé ça! » explique celui qui a été également séduit par les avantages de la profession libérale.

« Réussir ma vie »

À propos de ses rêves d’enfant, Serge Paquet confesse qu’il a tout simplement désiré réussir sa vie, autant sur le plan professionnel que familial, la famille gravitant au sommet de ses priorités. Au cégep, l’étudiant en sciences de la santé fait sa demande d’admission en optométrie. Refusé une première fois par l’École d’optométrie de Montréal, il ne baisse pas les bras et s’inscrit durant une année de transition en activités physiques avant de retenter sa chance : « Ce n’était pas une année perdue puisqu’on avait l’occasion de suivre des cours d’anatomie qui étaient d’ailleurs crédités, peu importe ce que l’on faisait après. » C’est durant la session d’hiver de son année de «transition» que Serge Paquet fait la connaissance des pentes enneigées de Whistler en Colombie-Britannique. L’année suivante, en 1992, l’École d’optométrie lui ouvre enfin ses portes mettant fin à ses incertitudes : « J’ai vécu là-bas quatre formidables années au milieu d’étudiants dont certains sont encore des amis que je fréquente régulièrement… Je suis quelqu’un qui entretient ses amitiés », ajoute celui qui rencontre avec une infaillible constance ses amis du secondaire.

Tout est clair dans l’esprit de Serge Paquet : à la fin de ses études en optométrie, il va s’établir à Québec, sa ville natale. En 1996, il travaille d’abord dans le bureau indépendant de Nathalie Picard à Charlesbourg : « J’étais à temps partiel, car il faut se rappeler que ces années-là n’étaient pas très fastes dans notre domaine. Je suis donc allé compléter mon horaire chez Sears à Lévis avec le Dr René Marchand. »

Les premières armes en affaires

C’est un représentant qui informera le jeune optométriste de l’intention de Walmart d’ouvrir des centres d’optique dans ses magasins. « J’ai tout d’abord pensé que c’était de la folie et qu’aucun professionnel ne voudrait travailler là. », convient-t-il. Néanmoins, la graine entrepreneuriale qui avait déjà germé dans son esprit balaiera ses ultimes réticences.

C’est ainsi qu’en 1997, à 26 ans, Serge Paquet fait l’achat de la concession Walmart des Galeries de la Capitale. Pour le conforter dans son choix, la rumeur (décidemment récurrente!) de l’époque répand l’idée que « le marché de l’optique est fini pour les indépendants et que les chaînes vont envahir le domaine à la grandeur du continent ».

La même année, le jeune optométriste rempli d’espoir et débordant d’énergie cumule les bonheurs en unissant sa destinée à celle d’une jeune ergothérapeute : «1997 a été une année fantastique! Je crois que pour devenir un entrepreneur, le meilleur moment pour se lancer est celui où l’on n’a pas encore d’enfants, pas de maison… autrement dit, celui où l’on a rien à perdre. Pour moi, tout a très bien fonctionné. J’ai pu rembourser l’argent prêté par mon père six mois plus tard!»

Des paris gagnés

Serge Paquet n’a jamais senti de regard réprobateur de la part de ses confrères par rapport à son exercice au sein d’une grande surface, et sans doute a-t-il coupé court à la controverse en répétant qu’il faisait « chez Walmart ce que le Dr René Marchand fait chez Sears! » De fait, son bureau, Optique de la Capitale, fonctionne très bien. En 2002, Walmart décide de quitter les Galeries de la Capitale pour s’établir dans le quartier en pleine expansion du boulevard Lebourgneuf. Serge Paquet réalise alors que son destin est « trop » dépendant de ce géant du commerce de détail. Pourtant, il signe à nouveau un bail de cinq ans, mais ouvre en parallèle la Clinique visuelle de l’Hêtrière à Cap-Rouge, à l’ouest de la ville de Québec. Son objectif? Conquérir une absolue liberté décisionnelle.

En 2007, Serge Paquet ne renouvelle pas son bail avec Walmart et établit son bureau un peu plus loin sur le boulevard Lebourgneuf : « Je ne pouvais pas m’agrandir dans cette structure… il fallait donc que je prenne le risque de m’installer ailleurs. » Un mouvement qui s’inscrit logiquement dans sa nécessité de demeurer maître de son destin. Encore une fois, son intuition va donner raison au jeune entrepreneur qui défiera les plus sombres pronostics comptables en augmentant son chiffre d’affaires la même année du déménagement. Cette année, le bureau de l’Hêtrière a été transféré sur la route Gauvin, dans un tout nouveau centre commercial à l’architecture design. Résultat : un autre pari gagné!

Serge Paquet évoque les besoins des baby-boomers pour expliquer la très bonne tenue des affaires dans ses deux bureaux, mais il croit surtout que c’est la qualité de son personnel et des professionnels, fidèles au poste depuis plus d’une décade, qui donne confiance à la clientèle : « Les gens sont plus constants qu’on ne pense. J’en ai eu la preuve avec la clientèle de Walmart qui m’a largement suivi. » En outre, les six jours d’examen, les trois soirs d’ouverture par semaine, le laboratoire et la disponibilité pour les urgences sont loin d’être étrangers au succès d’Optique de la Capitale.

Se détacher pour mieux revenir

Comme beaucoup d’entrepreneurs passionnés par leurs « bébés d’affaires », Serge Paquet a cru que la roue ne pouvait pas tourner sans lui. Cependant, en 2011, il a pris un nouveau risque en emmenant son épouse et ses deux filles, âgées de 12 et 9 ans, vivre l’aventure dans l’Ouest canadien. « Le but initial était de mettre nos enfants en immersion en langue anglaise durant une année », mentionne-t-il. Cependant, quelques mois avant de partir, il comprend qu’il ne pourra pas supporter une aussi longue séparation avec ses affaires. La famille optera pour un compromis de quatre mois qui aura le mérite de leur donner assez de temps pour expérimenter pleinement le mode de vie en Colombie-Britannique.

De retour de cette aventure, outre les bienfaits pour ses enfants, Serge Paquet retient le bénéfice d’avoir pu ralentir son rythme de vie. Il concède toutefois avoir travaillé trois jours par semaine et avoir gardé, à distance, un œil sur ses bureaux. « J’ai adoré tout ce temps libre que nous avions et toutes les activités de loisir que nous pouvions faire ensemble : vélo de montagne, golf, tennis, ski… Mais j’ai aussi réalisé que je ne suis pas fait pour ce style de vie à long terme. » Néanmoins, il a appris que son absence (pour une courte durée!) ne saurait mettre en péril ses affaires : « Tout cela est dû à mon équipe qui fait un travail extraordinaire. »

Une équipe qui va s’agrandir avec l’ouverture, prévue en mai, d’un troisième bureau. Parce que Serge Paquet est l’incarnation parfaite de la race des entrepreneurs, de celle qui veut croire que bâtir pour l’avenir, avoir une vision à long terme, c’est créer une richesse dans notre société. Et cette race n’a pas de raison de s’éteindre!

Les 5 essentiels en recrutement pour 2012

Les 5 essentiels en recrutement pour 2012
Rémi Lachance*, MBA, CRHA

Afin d’attirer et de retenir les meilleurs candidats, les entreprises ont intérêt à innover à travers leurs façons de recruter. Il est important qu’elles se différencient et que leur processus de dotation agisse tel un avantage concurrentiel.

  1. L’engagement

L’engagement doit être évalué à l’étape des entrevues et devrait par la suite faire l’objet d’un suivi tout au long de la progression de l’employé. En effet, lorsque l’engagement est faible ou inexistant chez un employé, il est ardu de le réanimer ou de le faire émerger en cours de carrière. Maintenir un effectif qui est composé d’individus ayant un bon niveau d’engagement envers l’organisation amènera un haut degré d’implication et de motivation. Cela rendra plus aisé l’amélioration de la rentabilité de l’entreprise, mais aussi le maintien d’un climat de travail sain.

  1. Hétérogénéité versus homogénéité des candidats

Une homogénéité de votre processus de dotation amène rigueur et professionnalisme, tout en soutenant la présence d’une éthique envers tous les candidats. Par contre, soyez vigilant à ce que votre processus de recrutement ne conduise pas constamment à recruter les mêmes profils et qu’il génère au final une homogénéité au sein de vos équipes. Les nouvelles tendances des ressources humaines sont à l’heure de la diversité des profils, permettant à l’entreprise d’acquérir et de faire valoir un capital de compétences variées.

  1. Qualité du poste

Intrinsèquement lié au rendement et à la rétention, le contenu des postes offert par une entreprise doit être de qualité, afin d’attirer les compétences souhaitées et le profil désiré. Les composantes de la qualité d’un poste sont diverses et vont plus loin que la rémunération et les conditions générales de l’emploi. L’entreprise doit examiner si ce qu’elle propose comme emploi comporte des tâches intéressantes, évolutives et qui accordent un sens clair quant au rôle et à la progression du poste dans l’organisation.

  1. Le Web et les réseaux sociaux

L’utilisation quotidienne d’Internet est à la hausse selon Statistique Canada, de même que la présence sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, force est de constater que de plus en plus de candidats potentiels se retrouvent sur les divers réseaux sociaux : LinkedIn, Facebook et Twitter. L’apprentissage et l’utilisation de ces outils devient donc un incontournable, d’autant plus que plusieurs organisations recrutent avec succès, plus rapidement et à moindre coût.

Plus de 14 millions d’individus sur la planète affirment avoir déniché un emploi par les réseaux sociaux en 2011. L’effet viral, conjugué à la force du réseau, constitue une stratégie d’attraction puisque l’organisation gagne en visibilité auprès des chercheurs, à la fois actifs et surtout passifs.

  1. Recherche de candidature en continue

La recherche de candidature en continue se caractérise par la recherche active et la rencontre de candidats sans même que vous ayez un poste à combler. Il ne s’agit pas de simplement conserver les candidatures spontanées dans une filière et les sortir au besoin, mais davantage de rencontrer ces gens afin de valider les possibilités futures, leur réel intérêt pour votre entreprise et de créer un lien avec l’individu. L’avantage de cette stratégie est de pourvoir un poste rapidement en cas de besoin ou parfois même de recruter de manière proactive un individu qui démontre des compétences qui sauront contribuer à propulser votre équipe ou votre organisation.

Les gestionnaires ont parfois intérêt à « devancer » l’ouverture d’un poste, lorsqu’ils évaluent un candidat créatif ou innovateur, qui pourrait apporter une réelle valeur ajoutée pour l’organisation.

Différents outils pour vous faciliter la vie :

  • Faites une analyse et une réflexion sur votre processus actuel et vos méthodes et outils en place.
  • Sondez votre personnel, voire les candidatures qui sont impliquées dans votre processus, afin d’améliorer celui-ci et de mieux vous positionner.
  • Divers outils sont à considérer pour mieux recruter : plan de communication, plan d’attraction, microsite Web Carrière ou améliorer votre Marque Employeur en déployant des pratiques distinctives de gestion de vos ressources humaines.

Enfin, le recrutement actuel nécessite des efforts accrus puisque la rareté se fait sentir dans plusieurs domaines et régions. Le taux de réussite de vos processus augmentera si l’organisation effectue de la recherche active et accentue sa présence sur le Web et les réseaux sociaux. La réalité du marché de l’emploi ne permet plus aux organisations de demeurer passive et de simplement attendre la réception de candidatures intéressantes.

*Rémi Lachance, MBA, CRHA, est cofondateur de Proxima Centauri, une société-conseil en stratégies des ressources humaines, considérée comme avant-gardiste et distinctive. Elle a d’ailleurs été la première firme au Québec à offrir des services en matière de conciliation travail-famille jumelés à la méthodologie ROI. www.gestionproximacentauri.com  1 877-907-9624.