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Dossier j

L’avenir

SALONS

des

INTERNATIONAUX

DE L’OPTIQUE

Par LORRAINE BOUTIN

ui aurait dit que la pandémie mondiale de la COVID-19 aurait eu
un impact à ce point important pour ce qui est de la tenue de salons
internationaux de l’optique ? Un an plus tard, une petite tournée s’impose
parmi les principaux salons en Amérique et en Europe afin de connaître
Qcomment ils ont tiré leur épingle du jeu par l’utilisation de nouvelles
technologies de communication afin de maintenir le lien et l’intérêt avec les
professionnels de la vue.

Tenir salon ou s’abstenir ?
En 2020, beaucoup de salons Quant au Silmo de Paris, l’organisation
internationaux n’ont pas eu lieu en a modifié sa formule pour s’adapter
raison de l’état d’urgence et de la en toute urgence aux circonstances.
situation sanitaire sur leur territoire, la En effet, pour l’édition 2020, l’équipe
difficulté de voyager d’une frontière à a développé des rencontres qui ont eu
l’autre et l’application des politiques des lieu à Paris, à Bordeaux et à Rennes,
différents gouvernements rendaient en octobre afin d’accueillir des
tout simplement impossible la tenue exposants, lunetiers, verriers, fabricants
en présentiel de salons professionnels. de matériels installés en France. Cette
Ainsi, ce fut le cas pour le MIDO, le initiative a permis aux exposants de
salon international de l’ophtalmologie, rencontrer quand même leurs clients
l’optique et l’optométrie italien qui a dans des conditions toutefois bien
habituellement lieu dans les couloirs différentes, un nombre de participants
de la Fiera Milano Portello, à Milan réduit et un modèle d’événement basé
qui a annulé son édition 2020. Idem sur la salle d’exposition. De plus, les
pour l’International Vision Expo de participants devaient porter le masque.
New York, Vision Expo West pour ne L’événement s’est intitulé Silmo Hors
nommer que ceux-là. les Murs.

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