WestGroupe lance la collection New Balance Kids

WestGroupeWestGroupe a conclu une entente avec Eyewear Design qui lui accorde les droits de distribution au Canada de la ligne New Balance Kids.

« Nous sommes très heureux de lancer cette collection car il s’agit d’un excellent ajout à notre portefeuille de lignes pour enfants qui comprend déjà Superflex Kids et Hello Kitty », déclarait Beverly Suliteanu, vice-présidente au développement des produits chez WestGroupe. La collection NBK est destinée aux garçons de 7 à 13 ans qui, c’est connu, ont souvent le goût de bouger. « La durabilité est la clé de cette collection puisque les garçons de cet âge ont tendance à être brise-fer avec leurs montures », soulignait Beverly Suliteanu. « Une charnière à ressort à 180 degrés est utilisée sur tous les modèles, ajoutant ainsi force et confort. Les montures de la marque New Balance sont reconnues pour s’ajuster facilement à leur utilisateur et leur offrir une sensation de bien-être », poursuit-elle. « Il est extrêmement important que les enfants portent leurs lunettes. Les parents aiment les montures de la collection New Balance Kids parce qu’elles sont confortables et solides, alors que les enfants les apprécient pour leur style sportif et cool. »

Le lancement de la collection est prévu pour la saison du « Retour à l’école » et comprend six modèles différents, soit cinq en métal et un en acétate. Chaque monture sera assortie d’un étui. Un outil de promotion pour le magasin sera disponible sous la forme d’une plaque New Balance.

Gestion en mode turbo

Par Anne-Marie Joncas

C’est une évidence. Les innovations technologiques définissent l’évolution de l’économie, de la santé, du savoir et des communications. Autrement dit, tous les aspects liés au travail du professionnel de l’optique. Pour l’administrateur de clinique, l’heure n’est plus aux tergiversations sur un modus operandi avec ou sans papier, mais plutôt sur le choix du progiciel de gestion qui amènera sa pratique vers de nouveaux sommets. Car la gestion intégrée est bel et bien la clé de la productivité pour votre équipe et le support incontournable pour un service à la clientèle irréprochable… à la hauteur des attentes du consommateur d’aujourd’hui.

Les diverses solutions de gestion informatisée proposées aux professionnels de la vue visent l’intégration de toutes les fonctions de la clinique dans un système centralisé. Présentant des fonctionnalités similaires, toutes ces solutions sont axées sur une automatisation des procédures allégeant les tâches administratives, une utilisation des données assurant une efficacité optimale au plan médical et une rentabilité financière accrue pour l’entreprise. Notre dossier met en lumière certains des avantages concurrentiels proposés par quelques-uns des systèmes de gestion spécialement élaborés pour l’industrie de l’optique.

Horus – La solution hyperabordable d’un réseau en forte croissance

Dossier_Horus

Christine Breton, directrice générale d’Opto-Réseau, ne tarit pas d’éloges sur le logiciel Horus offert en exclusivité aux membres de la bannière et de la centrale d’achat Opto-Réseau. « Notre système de gestion Horus est très peu dispendieux. En fait, notre forfait incluant l’installation, la mise à jour, le soutien technique et le service de développement, n’a augmenté que d’une quinzaine de dollars au cours des huit dernières années, soit l’équivalent de l’inflation. Il n’en coûte que de 80 $ à 100 $ par mois pour que notre logiciel prenne en charge dossiers, rendez-vous, agendas, commandes, inventaires, factures, et génère des rapports archi-complets. » Si le prix d’Horus est demeuré si abordable, c’est qu’Opto-Réseau a connu une croissance extrêmement enviable. « Nous sommes passés de 14 “banniérés” et 20 membres pour la centrale d’achat en 2005 à 67 “banniérés” et 95 membres à la centrale en 2014. Tout un exploit qui nous permet d’enrichir notre formule de gestion tout en amortissant les coûts pour le groupe. » Le succès d’Opto-Réseau a donc tout pour rassurer l’optométriste ou l’opticien qui songe à se doter d’un logiciel de gestion ou se tourner vers une nouvelle solution.

Une interface B2B a été greffée à la dernière version d’Horus pour amarrer directement le système aux logiciels des fabricants de montures, de verres et de lentilles. « Cet ajout réduit les risques d’erreur pour le traitement de la commande et accélère le temps d’exécution menant à la livraison. » Parmi les récentes bonifications, notons aussi une analyse améliorée des escomptes indiquant leur nature et leur source, ce qui permet de mieux ajuster les bonnes pratiques de chaque clinique. De plus, la gestion intégrée des listes de prix permet au professionnel d’être continuellement à jour avec les catalogues des fabricants. Enfin, l’interface graphique rend l’adaptation au système Horus extrêmement conviviale et intuitive. « La richesse des outils d’Horus et son accessibilité illustrent avec brio la mise au point réussie d’une formule adéquate entre les services rendus et les redevances perçues par le réseau », conclut Christine Breton non sans fierté.

QUESTIONS SUR LA PROTECTION  Spécialiste de la protection et de la récupération de données, Bang Industries dresse une liste des questions pour bien évaluer la sécurité offerte par un dispositif de protection des données. N’oubliez pas que nul n’est à l’abri d’un virus informatique ou d’un dégât d’eau.  Quel est le niveau de sécurité requis par les besoins de votre modèle d’affaires? Est-ce que la solution récupère uniquement les données ou tout le système de gestion? Le logiciel de protection est-il en mesure de prendre en charge tout le volume de données? Il donne accès aux données, mais permet-il encore de les gérer? Quelle est la fréquence des sauvegardes? Se font-elles automatiquement? La récupération s’exécute-t-elle localement ou par nuage (cloud)? Quelles sont les ressources à votre disposition en cas de problème de sauvegarde? Sont-elles facilement accessibles? Quel niveau de connaissances exige-t-il de l’usager? Quel est le niveau de contrôle que vous souhaitez exercer sur votre solution de protection? Que se passe-t-il si votre fournisseur infonuagique fait faillite? Advenant un sinistre majeur (feu, eau, effondrement d’immeuble), quelles sont les données que l’entreprise peut se permettre de perdre? Quel est le temps limite acceptable pour récupérer l’essentiel de votre environnement informatique? Quel serait l’impact d’une telle perte pour les opérations : capacité de communication avec les clients, réaffectation des employés, procédures de remplacement des équipements. La mobilité des employés a-t-elle été évaluée afin de rendre possible le télétravail en de telles circonstances? Où est situé physiquement le serveur administrant la base de données et quelles sont les lois auxquelles vous êtes assujetti sur ce territoire? Avez-vous lu votre contrat concernant les limitations de la valeur des informations critiques? Avez-vous fait un « exercice d'incendie » en testant réellement votre outil de protection? Offrant des services-conseils indépendants pour l’évaluation de solutions en sécurité informatique, Bang dispose de toute l’expertise nécessaire pour accompagner le choix d’une protection adaptée aux besoins de l’usager.

Optosys2 – La démocratisation de l’accès pour tous

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« Notre système de gestion a été bâti à partir d’une grande écoute des professionnels de la vue. C’est en considérant les besoins du marché que nous avons pris la décision d’offrir Optosys® 2 à tous, qu’ils soient membres ou non de Services Optométriques inc. (SOI). Bien entendu, nos membres profitent d’une tarification privilégiée », précise Caroline Pauzé, directrice des techniques de l’information pour la SOI. La formule Optosys se distingue par un arsenal d’outils spécialisés hautement efficaces, mais plus encore par une solide équipe de soutien et de développement. « L’installation, le support, l’implantation, la formation… Appuyés par nos programmeurs, analystes, formateurs, coordonnateurs et agents du soutien téléphonique, nous accompagnons nos utilisateurs à chaque étape et suivant leur rythme. »

Les outils composant le logiciel sont fondés sur la séquence de la visite du patient. Ainsi, le système de rappel assure l’assiduité des patients et l’agenda de rendez-vous est d’une extrême convivialité. Permettant l’inscription de notes et des résultats de prétests, le dossier électronique du patient livre toutes les informations en un coup d’œil et permetde voir facilement les renseignements les plus récents. Le module d’examen clinique peut être entièrement paramétrable et personnalisé par l’optométriste. La prescription finale est ajoutée au dossier du patient – évitant toute erreur de retranscription – et sert de base fiable pour générer factures, commandes, bons de laboratoire et estimations. Ultimement, la base de données permet de cibler les communications au patient, d’optimiser les achats, de produire des rapports pour mieux suivre les activités de la clinique et ajuster le tir en ce qui concerne la gestion.

En matière d’accès démocratisé, Optosys2 permet aussi les réclamations d’assurances privées en ligne, un processus simple et très apprécié des consommateurs. Le partenariat avec Telus permet au personnel de la clinique de soumettre les demandes par voie électronique à la compagnie d’assurance du patient. Le montant est versé directement à la clinique, au professionnel ou au patient. En un clic, la réclamation est réglée.Système bilingue, Optosys2 a été instauré d’un océan à l’autre et permet aux cliniques de ne payer que pour ce qu’elles utilisent au moyen d’une mensualité calculée par poste de travail. Ainsi, le temps de formation est facturé selon les besoins. « Précisons qu’en tout temps, la base de données appartient à la clinique. Une tranquillité d’esprit assurant l’indépendance du praticien indépendant », souligne Caroline Pauzé.

GestOp d’IRIS – Le pouvoir de la centralisation pleinement exploitée

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Éric Babin, vice-président technologies et communications chez IRIS, a vécu toute une épopée informatique. Arrivé aux commandes en 1998, il devait assurer la transition entre un système de gestion version DOS qui ne passerait pas l’an 2000 et un nouveau logiciel Windows non adapté à l’entreprise. « Plus nous essayions d’adapter le logiciel, plus nous multipliions les problèmes et les coûts. Il fallait se rendre à l’évidence : mieux valait repartir à zéro en créant notre propre solution. D’autant plus que nous avions conclu l’achat des boutiques de l’Ouest canadien qui, elles, n’étaient pas du tout informatisées! L’ampleur de notre organisation nous permettait de nous engager dans cette voie, autrement inaccessible aux professionnels indépendants. » L’implantation de GestOp a été décrétée pour tout l’Ouest en 2003 – simultanément avec le passage du papier au clavier – et s’étend depuis à tout le réseau. La performance obtenue est intimement liée à la mission d’IRIS.

« Nous avons pris à l’époque une décision cruciale en optant pour un accès distant, c’est-à-dire une centralisation des données hors des boutiques. » Grâce à ce choix stratégique, la dernière version GestOp 6.07 réduit les risques quant à la protection des données, assure des mises à jour instantanées pour tout le réseau et offre, entre autres, un accès aux données par tout outil Web puisque le système intègre la technologie nuagique (cloud). « La centralisation a aussi donné vie au partenariat avec Air Miles et à un centre d’appels 24 h ayant un accès direct au cahier de rendez-vous de chaque clinique », déclare le Dr Gaston Bérubé, vice-président recherche et développement. Des valeurs ajoutées impossibles sans une structure à un seul pipeline. « Le professionnel intéressé par GestOp est au départ convaincu de l’efficacité de nos outils et à l’idée que pour améliorer, il faut mesurer, ajoute le Dr Bérubé. Ce que GestOp permet de faire en priorisant l’harmonisation des processus, la validation des données et le fonctionnement en temps réel. » Par exemple, le système peut extraire des données statistiques en fonction d’un objectif de performance tel que la protection des rayons dommageables du soleil. Dans un premier temps, GestOp identifie les cliniques les plus performantes en vente de lunettes solaires. Puis, IRIS communique alors avec ces « champions » pour connaître leurs bonnes pratiques « solaires » et les diffuser illico à l’ensemble du réseau. Autre utilisation innovante de GestOp : un accès partiel par les fournisseurs qui ajustent les consignations et inventaires par boutique selon les ventes. M. Babin explique : « Fini les visites incessantes des représentants. Les fournisseurs deviennent responsables de leurs résultats, libérant nos équipiers de la gestion du matériel pour se concentrer sur… les clients! »

Depuis 2010, le système donne au praticien une grande mobilité en lui permettant une gestion du bureau par iPhone et iPad. Un atout majeur qui relie le professionnel à sa clinique en tout temps, qu’il participe à une formation au pays ou à un congrès à l’étranger.

Enfin, il faut savoir que les informations sont traitées en silo à travers un portail sécurisé, protégeant les données nominatives dans le respect des lois et des règlements en vigueur. « Nos prochaines avancées sont l’intégration de l’examen optométrique et l’ajout du référencement en ophtalmologie avec droit de transfert du dossier patient qui concrétisera véritablement une approche en télémédecine. En somme, l’avenir s’annonce rempli de possibilités pour nos professionnels de la vue », résume le Dr Bérubé.

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Opti-Pro – Pour une meilleure vision du dossier

Dossier_OptiPro

« Les logiciels de gestion d’entreprise étant plus ou moins adaptés à la réalité des cliniques d’optométrie et de lunetterie, les administrateurs de système rencontraient rapidement d’importantes difficultés et limites. C’est pour combler ces lacunes qu’Opti-Pro est né », relate Jean-Guy Landry, directeur du développement chez SecurSys. « Tout d’abord, nous nous sommes penchés sur la question de l’imagerie qui est cruciale pour nos praticiens. » L’imagerie du système Opti-Pro permet un classement centralisé des images du dossier de chaque patient. Elle récupère les sorties de données fournies par plusieurs appareils : examens de fond d’œil, champs visuels, angiographie, topographie cornéenne, bio-microscopie, OCT et I-Profiler. L’imagerie sans papier est à portée de clic puisque le système permet une documentation intégrée en format PDF. « Une autre grande force d’Opti-Pro est le concept de documents éditables. Une fois complétée l’intégration numérique des prescriptions et documents d’examen, il devient possible d’éditer ces documents directement à l’écran et même par saisie sur tablette à l’aide d’un stylet. En plus de faire gagner du temps, la centralisation des informations au dossier constitue une aide à la vente. En consultant une fiche-client regroupant toutes les informations, le professionnel de la vue peut mieux diriger le patient pour ses achats. »

Autre atout d’Opti-Pro : l’agenda très évolué pour la prise de rendez-vous en multiressources pour coordonner les consultations avec les ophtalmologistes, les optométristes et les opticiens. L’agenda comporte un profilage interactif de la clientèle pour une gestion optimale des plages horaires. Ce profilage se fait selon des catégories de client dont les critères sont paramétrables par l’usager. Outre le module de communications aux clients, le système offre un fonctionnement performant en mode multisuccursales. La gestion à distance se fait par une connexion instantanée avec chaque point de vente. Le transfert de montures, l’échange de clients, l’importation des examens, l’obtention des résultats de vente s’exécutent à la vitesse de l’éclair. « J’ajouterai enfin que nous sommes le seul fournisseur en gestion optique offrant la possibilité d’acheter des ordinateurs et proposant le soutien technique pour le matériel informatique, en plus du support pour le logiciel. Donc une tranquillité d’esprit à tous les points de vue! »

CliniCentral – Géant ultra-performant

Dossier_CliniCentral

Issu d’une collaboration avec l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, CliniCentral est moulé à la nature de la profession. Guy Pilon, vice-président marketing de Scribe Technologies, nous parle des possibilités exponentielles du système. « Le nerf central d’un système de gestion n’est pas le marketing, mais bien la gestion. Essentiellement, notre progiciel est un méga cerveau simplifiant la gestion de toute la clinique. CliniCentral permet d’économiser du temps en accélérant le flux des opérations et en le rendant transparent. Nous misons sur une capacité quasi infinie de stockage. Alors qu’on retrouve des logiciels limités à 200 GO, nous sommes équipés de 16 TO. Cette puissance nous permet de gérer de façon élaborée toutes les données souhaitées en plus du dossier patient, comme les rapports internes et lettres de la SAAQ. » CliniCentral intègre ainsi les modes multipraticiens et multicliniques, en plus d’une gestion ultra efficace des ventes et consignations.

Parmi les fonctionnalités novatrices de CliniCentral, citons la sélection facilitée des agendas, une option prisée sur le marché. Au plan des rappels, le système se fonde sur plusieurs critères pour établir le délai, dont l’âge du patient, et procède à l’envoi du rappel par divers moyens, dont les courriels (en conformité avec la loi antipourriel) et messages SMS, avec historique pour chaque type de rappel. La facturation est totalement intégrée et comprend émission de la facture, caisse enregistreuse, transfert et suivis avec la RAMQ, dont l’émission automatique d’une nouvelle demande en cas de refus, accompagné d’un avis fourni au praticien. De plus, les ventes sont enregistrées intégralement, ce qui permet d’identifier, par exemple, des retours de montures frauduleux. Pour éviter tout souci technologique, le système est couplé à une sécurité optimale bénéficiant d’une certification US Army et répondant aux normes exigées en matière de santé, tant au Canada qu’aux États-Unis. En cas de panne électrique, le logiciel ne perd pas plus de 30 secondes d’information. « CliniCentral est un choix à long terme, fondé sur un développement collégial incorporant les avis de nos utilisateurs. En 20 ans, nous n’avons jamais fait payer nos usagers pour l’implantation d’une fonction demandée. C’est tout dire. »

Acuitas – Le progiciel visionnaire

Dossier_Acuitas

Mis au point par Ocuco, AcuitasTM propose une solution de gestion globale pour les professionnels indépendants travaillant en multisuccursales, ainsi que les chaînes de franchises en optique. Acuitas couvre l’ensemble des opérations de gestion et de vente depuis la prise de rendez-vous jusqu’à la livraison des produits, tout en intégrant la gestion des produits en espace boutique et en stock.

Acuitas promet aux cliniques qui adhèrent au système des ventes accrues de meilleurs processus organisationnels et une meilleure compréhension de tous les aspects de leur entreprise. Les 65 modèles de rapports constituent la pierre angulaire du système et s’imposent sur le marché concurrentiel de l’optique. Il s’agit notamment des rapports sur les revenus, le chiffre d’affaires, la disponibilité des stocks, la performance des ventes par marque, les principaux rappels et le retour sur investissement.

Le système est hautement configurable; le logiciel s’adapte à la façon dont le professionnel gère son entreprise, plutôt que l’inverse. Les opticiens et optométristes peuvent suivre parfaitement et aisément le parcours de leurs patients, de la prise de rendez-vous et envois promotionnels aux achats en ligne, en passant par l’examen, le diagnostic, la commande et le rappel. Au cours d’une présentation auprès d’un important groupe d’achats, un utilisateur novice a réussi à maîtriser Acuitas en 15 minutes, puis a pu en expliquer le fonctionnement à l’auditoire présent. Le logiciel offre de nombreuses fonctions « économiseurs », telles que la communication par SMS bidirectionnelle avec les patients ainsi que la transmission et le traitement électroniques des réclamations d’assurance. Acuitas s’appuie sur la base de données Oracle et permet de gérer de façon centralisée et parfaitement sécurisée un nombre important de points de vente rattachés à une structure centrale. Cette solution multilingue et multidevises permet aux groupes en expansion de déployer une solution unique pour toutes leurs enseignes dans différents pays.

La correction de l’astigmatisme en lentilles cornéennes

Par Frédéric Gagnon, O.D., FAAO

LentillesCorneennes

Le mois d’août s’amorce avec son nombre accru d’examens visuels coïncidant au retour à l’école. De plus en plus d’établissements exigent des parents qu’ils fassent passer un examen de la vue à leur enfant avant leur entrée au primaire. C’est une excellente mesure qui offre tous les outils visuels nécessaires à l’apprentissage des notions de bases, et ce dès le début de l’enseignement scolaire qui commence maintenant à la maternelle. Ces premiers examens permettent de dépister et de traiter des amétropies dont l’astigmatisme, source possible d’amblyopie. Tel que démontré par les études, l’ajustement de lentilles cornéennes (LC) peut être envisagé chez l’enfant d’âge primaire, qui n’est pas plus à risque de complications que l’adulte1.

 

Les lentilles cornéennes souples toriques

Les design de conception de LC toriques se sont optimisés avec les années et aident à bien corriger l’astigmatisme, soit avec des montants de rotation minimes, soit en compensant par des calculs de surréfraction2. Les systèmes de prisme ballast et ceux qui en sont dérivés font toujours leur preuve dans des LC à remplacement mensuel comme les PureVision® 2, Air OptixTM, Proclear®, Encore 100® et Biofinity®. Les lentilles Acuvue® Oasys® et Advance® Plus utilisent quant à elles un design de quatre zones de stabilisation qui mettent à contribution l’effet des paupières. Dans les rares cas de rotation majeure de la LC (i.e. instable ou de 15 degrés à plus), il est bon de se rappeler d’utiliser un design différent.

La multiplication des paramètres en LC à usage unique

Le pouvoir du marché a amené l’industrie à augmenter la gamme d’amétropies corrigées, incluant les axes disponibles et montants d’astigmatisme corrigés dans les LC à usage unique. Les lentilles basées sur un système de prisme ballast sont la Biomedics® et la SofLens®. La Acuvue Moist® se base sur le système des quatre zones de stabilisation alors que la toute dernière Dailies® AquaComfort PlusTM met à profit le double amincissement du bord supérieur et inférieur de la LC.

La correction d’un fort astigmatisme en LC

Les design de LC toriques permettent une bonne correction de l’astigmatisme jusqu’à 2,25 D. Toutefois, si le professionnel de la vue constate chez son patient la rotation même légère d’une LC à 2,25 D d’astigmatisme, il doit songer à la possibilité d’un ajustement en LC perméables au gaz (PAG). Une LC PAG sphérique (de petit diamètre ou de type scléral) permet de bien corriger jusqu’à 2,50 D d’astigmatisme cornéen. La flexion de la LC PAG avec des montants d’astigmatismes plus élevés rend sa correction plus difficile. Il est alors préférable d’opter pour une LC PAG torique. Fait à noter, certains manufacturiers de LC PAG de type sclérale proposent de plus en plus de compenser l’astigmatisme résiduel en incorporant de l’astigmatisme sur la face antérieure de la LC.

Faut-il corriger tout astigmatisme de 0,75 D ?

Si on l’inclut dans la prescription de lunettes, il devrait l’être aussi dans la correction en LC. Pourquoi? D’abord parce que, tel que mentionné plus haut, les design de LC toriques se sont énormément améliorés, ce qui facilite grandement l’ajustement. Ensuite, l’introduction de matériaux à faible module de rigidité minimise la sensation des zones de stabilisation de rotation de la LC. En l’absence de rotation, le professionnel de la vision devrait à tout le moins mentionner à son patient astigmate qu’une correction en LC existe s’il note une différence entre la qualité optique de ses lunettes et celle que lui procurent ses LC sphériques. Pour des raisons d’équilibre de confort entre les deux yeux, il peut arriver que le patient et son praticien décident de ne pas effectuer de correction dans le cas d’un astigmatisme monoculaire. Toutefois, les astigmatismes obliques de 1,25 D ou plus peuvent très difficilement être compensés en équivalent sphérique sans compromettre significativement le bonheur visuel du patient.

« Je ne peux pas porter de LC parce que je fais de l’astigmatisme. »

Au 21e siècle, entendre cette affirmation est désolant. L’astigmatisme n’est pas une contre-indication au port de LC, ni au bon confort visuel. Au risque de se répéter, la qualité des design de LC toriques en font des produits confortables et faciles à ajuster. Pour ce qui est de la presbytie, la Proclear torique multifocale permet de la corriger, tout comme l’astigmatisme. Les LC PAG telles que les ReclaimTM HD et OneFit permettent aussi de corriger l’astigmatisme et la presbytie. Si on désire maintenir l’usage des LC souples, on peut procéder à une monovision modifiée (i.e. une LC multifocale et une torique sur l’œil non dominant) ou une monovision avec des LC toriques. Dans le cas d’anisométropies méridionales prononcées avec aniséïconie, le port de LC est approprié pour obtenir des images de même grandeur – ce qu’une lentille ophtalmique assure plus difficilement.

Dans ce contexte de compétition féroce avec le marché de l’Internet, il est impératif pour la survie des professionnels de la vue d’offrir de bons produits à leurs patients astigmates porteurs de LC. Les besoins visuels des patients augmentent avec la multiplication des tâches visuelles. Si les écoles exigent un examen de la vue avant l’entrée à l’école, certaines associations sportives telles que le soccer exigent aussi de ne pas porter de lunettes lors de la pratique. Ne serait-ce que pour les cours d’éducation physique, il est du devoir des professionnels de la vue d’offrir l’ajustement de LC depuis l’enfance. En cette fin d’été et ce retour en classe, espérons que les regards des enfants que vous croiserez dans vos bureaux vous rappelleront l’importance que vous jouez pour assurer à vos patients la meilleure vision qui soit.

  1. WAGNER, H et al. « Risk factors for interruption to soft contact lens wear in children and young adults », Optometry and Vision Science 88(8), 2011, 973-80.

2. GAGNON Frédéric et MICHAUD Langis. « Chapitre 3 : Choix des lentilles de contact et de leurs modalités d’entretien » de Les lentilles de contact : optimisation de l’adaptation, utilisation et entretien, Paris, Lavoisier, 2012, p.87-116.

 

La Fondation des maladies de l’œil fête 35 ans de recherche!

Par Anne-Marie Joncas

CoupDoeilSur

En 1963, le département d’ophtalmologie de l’Université Laval accueille ses premiers résidents à son programme de spécialisation. Malheureusement, les facilités n’existaient pas à l’époque pour exposer les résidents à la recherche clinique, essentielle à leur formation et à la qualité des soins. Ce n’est qu’en 1979 que le Dr Alain Rousseau met sur pied la structure de soutien financier nécessaire en créant la « Fondation pour la Recherche sur les Maladies de l’œil » (aujourd’hui la FMO). L’organisme naît grâce à l’engagement du maire de Québec, Jean Pelletier, de Jacques Desmeules (second président), des représentants du Club Lions Gilles Jobidon, Vincent Michaud et Jacques Dorion, de Jacqueline Laflamme, Louise Boissinnot, Ruth Bélanger et Louise Munroe, de même que des membres de la GRC, dont Normand Doucet. Au fil des ans, l’enthousiasme et la composition d’un conseil d’administration (CA) de plus en plus représentatif permettent d’aider l’Université, puis de monter des projets à l’échelle provinciale et nationale.

« Les bourses de la FMO servent de tremplin pour solliciter d’autres bailleurs de fonds en conférant une crédibilité essentielle à chaque projet, précise le Dr Rousseau. Et 35 ans plus tard, nous sommes toujours la seule fondation québécoise vouée à la recherche sur les maladies de l’œil. Je tiens d’ailleurs à souligner l’apport initial de Normand Doucet et ses collègues de la GRC qui ont participé très activement à nos premières collectes de fonds. L’événement principal était La Course vers la lumière, dont la première édition a rapporté 3 000 $. »

Aujourd’hui, la FMO accorde bon an mal an entre 20 000 $ et 40 000 $ par projet pour la recherche sur des maladies en pleine progression en raison du vieillissement de la population, comme la DMLA et le glaucome, ou encore pour le mélanome oculaire ou l’achat d’équipement indispensable aux laboratoires de recherche. « Au cours des 35 dernières années, la FMO a attribué près de 3 millions de dollars à des dizaines d’équipes de chercheurs », enchaîne fièrement Steeve Lachance, directeur général.

La FMO s’adonne aussi depuis 2006 à des activités de dépistage en milieu scolaire. Le programme Participe pour voir couvre chaque année 15 écoles de quartiers défavorisés. Des équipes d’optométristes bénévoles effectuent des tests de dépistage visuel dans les écoles primaires ciblées. Grâce à ses partenaires, la Fondation peut remettre gratuitement une paire de lunettes aux enfants appartenant à des familles ayant besoin d’aide. « Notre exercice le confirme d’une année à l’autre : environ un enfant d’âge scolaire sur quatre ne voit pas bien. Bien souvent, les parents et enseignants n’ont rien détecté, remarque Steeve Lachance. C’est donc que ce programme est utile pour les 19 000 enfants y ayant participé depuis sa création, et nous avons besoin de l’adhésion des optométristes pour en assurer la pérennité », précise-t-il.

L’avenir s’annonce prometteur pour la FMO. « Il nous faut mobiliser davantage tous les professionnels de la santé reliés à la vision autour de la mission de la FMO qui, selon moi, représente un maillage naturel avec tous ces intervenants. De plus, la diversification du CA est cruciale pour enrichir notre réseautage qui est la clé d’une campagne de financement réussie. À ce titre, Martial Gagné, président de notre CA et de Lunetterie New Look, fait un travail remarquable. Il est le premier à recruter des acteurs importants dont l’expertise est des plus bénéfiques pour l’organisme. Avis à tous : la porte est grande ouverte! », ajoute Steeve Lachance.

Fière de ses 35 ans au service de la recherche en maladies oculaires, la FMO tient à remercier tous les professionnels de la vision, ses partenaires du réseau de l’optique et du milieu des affaires pour la confiance témoignée et pour leur appui inconditionnel. Ce soutien a été déterminant pour assurer les activités de la Fondation et le développement de la recherche au Québec.

Rejoindre un public bilingue sur le Web

Par Camille Dg

ReseauxSociaux

Le caractère bilingue de notre province peut compliquer l’utilisation des réseaux sociaux pour une marque. En effet, si l’on souhaite rejoindre un public cible bilingue, il faut élaborer une stratégie qui permettra communiquer avec lui, sans laisser une langue de côté, ni surcharger les internautes avec de l’information dans les deux langues.

Facebook

Sur Facebook, il existe un outil pour les pages qui permet de cibler chaque publication afin que celle-ci soit vue par un public déterminé. Ainsi, on peut publier en français en faisant en sorte que seuls ceux qui utilisent Facebook dans cette langue le voient. On publie par la suite le même texte, traduit en anglais, pour les utilisateurs anglophones. Cette technique est la meilleure qui soit pour rejoindre tous les fans, sans qu’ils aient accès aux publications dans les deux versions, ce qui risque de rapidement devenir un irritant. Plusieurs se sont mis à publier des textes bilingues, ce qui a eu pour effet de les rendre extrêmement longs. Sur le Web, les affichages qui fonctionnent le mieux sont ceux qui sont courts. Lorsqu’un internaute voit dans son fil d’actualité un très long paragraphe, il aura tendance à l’ignorer complètement plutôt que de le lire. C’est pourquoi il est préférable d’utiliser le ciblage des publications. Toutefois, il faut savoir que plusieurs Québécois francophones utilisent Facebook en anglais, pour diverses raisons. Ils verront donc apparaître toutes les publications de la page en anglais et certains d’entre eux risquent de demander à la page l’affichage français. Il est alors important de leur répondre en leur expliquant qu’ils voient les textes dans leur langue d’utilisation de Facebook.

Twitter

Malheureusement, Twitter ne permet pas de traduire des publications et de cibler le public que chacune doit rejoindre. Il y a deux moyens d’utiliser Twitter de manière bilingue.

  • Créer deux comptes Twitter

La première façon est simplement de créer deux comptes Twitter distincts, afin d’interagir avec les deux publics sur deux plates-formes séparées. Cette solution est intéressante pour les marques de grande envergure qui rejoignent un large public, puisqu’elle permet de créer un ton et une stratégie propre à chacune des langues, sans risquer d’offenser les francophones avec des tweets anglophones et vice-versa.

  • Avoir un compte bilingue

Pour une marque qui rejoint un public moins vaste sur le Web, l’utilisation d’un seul compte Twitter est préférable, car il rassemble tous les abonnés au même endroit. Il faut surtout s’abstenir de traduire chacun des tweets, ce qui est un irritant pour ceux qui voient sur leur page d’accueil tous les tweets d’un compte dans les deux langues. Il est alors important d’établir un ratio de publications dans chaque version. Il faut également engager la discussion avec les internautes dans leur propre langue.

Instagram

Sur Instagram, la photo parle d’elle-même, le texte étant plutôt secondaire sur ce réseau. Il suffit alors de traduire la description du profil. Comme Instagram ne souffre pas d’une limite de caractères aussi restrictive que Twitter, il est possible de publier les descriptions de chaque photo dans les deux langues, sans que cela ne dérange les abonnés.