« Benoît Frenette
a d’ailleurs eu
la bonne idée
d’illustrer toutes
ses démonstrations
à l’aide de tableaux
et croquis
éclairant la méthode
de calcul du
niveau de lumière
idéal. »
»
le calcul du « niveau d’éclairement
» des postes de travail; l’évaluation
méthodique de l’environnement
tenant compte de « l’ergorama,
le mésorama et le panorama »
(p. 36) – ces zones de travail qui
entrent en rapport avec la
luminance; etc. Benoît Frenette a
d’ailleurs eu la bonne idée d’illustrer
toutes ses démonstrations à l’aide
de tableaux et croquis éclairant
la méthode de calcul du niveau
de lumière idéal. S’en suit une
démonstration complète des
différentes composantes de
l’éclairage : description des diverses
ampoules et de leur influence sur le
rendu des couleurs (p. 47) jusqu’au
choix adéquat des luminaires
afin de mieux diffuser la
lumière en fonction des besoins de
l’activité. Toujours dans cette même
première partie, l’auteur dévoile des
exemples concrets d’intervention
dans différentes entreprises : bureau
d’avocats,
salle de classe, musée
et usine. De quoi inspirer des
solutions concrètes! Les chapitres
sur
l’ergonomie,
la
fatigue
oculaire, la détérioration de la vision
au travail et l’usage de l’ordinateur
poussent l’analyse plus loin dans
l’objectif de résolution de problèmes
visuels.
Benoît
spécifiquement la
Dans la deuxième partie,
Frenette examine plus
protection
oculaire. Il dresse le portrait des
accidents oculaires au Québec qui
concernent annuellement quelque
1 000 personnes (p. 90). Il aborde
également les normes de fabrication
des lunettes de sécurité
et
leur
spécificité selon les activités des
travailleurs. L’auteur consacre un
bon nombre de pages à la protection
solaire et à la façon de bien
choisir une paire de lunettes
de soleil avant d’aborder très
concrètement l’implantation d’un
programme de
prévention dans
un contexte de travail et le rôle
que peut y jouer l’optométriste.
Benoît Frenette n’hésite pas
à
rappeler
de
l’épineux
l’interdiction
des
problème
lentilles
cornéennes qui semble prévaloir
dans les milieux de travail. Après
avoir décrit les avantages et les
inconvénients du port des lentilles
cornéennes,
il conclut qu’il
« pourrait même avoir un effet
protecteur » tout en ajoutant qu’il
faut surtout bien « encadrer le port
des lentilles cornéennes » (p. 151).
Enfin, la troisième et dernière
partie décrit les aptitudes visuelles
requises pour certaines professions,
les avantages et les risques du laser.
L’ouvrage se termine par une
annexe composée de deux
aide-mémoire,
un
pour
les
intervenants en milieu de travail
(p. 181) et un autre pour les
spécialistes de la vue (p. 183). Avec
ce manuel, les lecteurs n’auront
plus aucun doute quant à la portée
significative de l’expression « bien
voir », celle qui justement « peut
faire la différence entre la
sécurité et l’accident,
confort et l’inconfort,
productivité et
l’inefficacité
entre le
entre la
»
(p. 25). La vision et l’environnement
de travail s’affirme sans contexte
comme LA référence dans le
domaine.
<
1 Pitts, D.G. et R. N. Kleinstein, Environmental Vision :
Interactions of the Eye, Vision, and the Environment.
Oxford : Butterworth-Heinemann Elsevier, 1993.
www.jfrey.fr